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Disgrâce

Année de réalisation
2009
Année de création
2009

La grâce peut-elle sourdre de la disgrâce ?

La grâce peut-elle sourdre de la disgrâce ?

Par  essence, la danse se nourrit de différences, de tolérance et de  complémentarité. Renier cet en-commun en n’abordant que les scories  jalonnant sa réalité humaine condense la parabole d’une société  nouvellement disloquée par la certitude des égoïsmes. L’empreinte de  l’individu sur son alentour s’intensifie avec pour corollaire son flot  de protection, d’enfermement et d’isolement.”

L’intuition qui a guidé l’écriture de Disgrâce est  appuyée sur le constat, à travers de nombreuses années de  collaborations diverses, des divergences d’approche de la danse par les  danseurs eux-mêmes. Rapidement écrite, peu dansée, la pièce met en scène  un rai de lumière unique que 5 hommes se disputent. S’il n’y a pas de  violence gestuelle, l’éloquence d’une mise en scène de l’incompatibilité  s’articule par séquences soudainement interrompues, sur une musique  électroacoustique particulièrement tendue de Christian Zanési.

“Les  5 partitions hermétiques sont superposées. Ils ne se regardent pas, ou  parfois se toisent-ils. Chacun, dans la grâce de ce qu’il est, est en  disgrâce des autres. Ils ne partagent rien, qu’un évident minima commun  dicté par la contrainte de mon choix : la froide étendue scénique et  l’épaisseur musicale. Un espace et un temps.”

Le spectacle est filmé par Charles Picq.
Dernière mise à jour : Mars 2012

Chorégraphie
Réalisation
Compagnie
Année de réalisation
2009
Année de création
2009
Direction artistique / Conception
Michel Kelemenis
Interprétation
Olivier Clargé, Gildas Diquero, Tuomas Lahti, Bastien Lefèvre, Chistian Ubl
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