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Die grosse Fuge
Avec La Grande Fugue, Anne Teresa De Keersmaeker fait aboutir pour la première fois sa quête d’un vocabulaire masculin en composant son oeuvre sur le thème de la chute.
De Keersmaeker aborde la musique dans toutes les nuances de la passion : besoin, défi, surenchère… La notion clé est la polyphonie. L’irrésistible énergie qui libère ces corps fluides et nerveux, tantôt ouvertement insolents, tantôt épuisés comme conquis par les musiques, est essentiellement celle d’un « contrepoint vertigineux ». Des voix supplémentaires émergent continuellement ; nouvelles liaisons ou combinaisons inattendues multipliant les courbes d’une spirale de mouvements dans laquelle le public perd joyeusement tout sens de l’orientation. La chorégraphie virtuose, très masculine et basée sur un motif tombant, permet d’apprécier l’évolution de la technique de composition du chorégraphe.
Source : Telmondis
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