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Circle
Le principe chorégraphique se base sur l’apprentissage de cette séquence qui organise une sorte de passage d’un corps à/dans l’autre, chaque partenaire du duo étant tantôt meneur, tantôt mené.
(Un projet pour danseurs amateurs et professionnels)
Les Circle :
– Le 7 mai 2009 , créé en collaboration et interprété par 26 danseurs japonais au Hot Summer Festival de Kyoto (Japon) ;
– Le 29 janvier 2011, créé en collaboration et interprété par Marine Chesnais, Florence Divert, Renaud Djabali, Anaïs Dumaine, Mélanie Giffard, Sandrine Kolassa, Stéphanie Meigné, Philippe Rouaire, Moustapha Ziane et 17 danseurs amateurs à la Halle aux Granges – CCNC/BN de Caen dans le cadre de « Ça déménage ».
Cette performance est arrivée à l’exploration d’une séquence chorégraphique simple issue du duo Solstice (remix), émanant de la danse de couple. Le principe chorégraphique se base sur l’apprentissage de cette séquence qui organise une sorte de passage d’un corps à/dans l’autre, chaque partenaire du duo étant tantôt meneur, tantôt mené. À partir de cette base, une circulation alternative s’organise de l’un à l’autre, elle s’inscrit dans un cercle sans fin et est propice à l’invention de multiples combinatoires que les danseurs/partenaires expérimentent sous notre regard.
Ces combinatoires sont prétexte à l’élaboration de multiples combinaisons chorégraphiques et relationnelles qui colorent les duos constituant ainsi une collection de partitions à deux qui dialoguent, entremêlent les imaginaires, et qui se finalise dans une partition à tous que nous élaborons au fur et à mesure du processus.
Le public est convié au coeur (sorte d’îlot central) et en périphérie de l’espace de la danse, ce qui le stimule à changer son regard et à choisir ses axes de vision pour profiter activement de la présence des corps et de la proposition chorégraphique finalisée. Le public créé ses propres associations, il est comme un guetteur qui tente de surprendre le moindre détail, mais également comme un goûteur qui se délecte des moindres aspérités sensibles.
La danse naît sans jamais s’installer, du coeur à la périphérie, elle s’enrichit de la diversité des partitions en écoute, et tend inexorablement vers une accélération dans le cercle sans fin. La célérité recouvre au fur et à mesure les détails pour imprimer un rythme endiablé où tous se fondent, se mêlent pris dans une accélération vertigineuse vers un chaos d’ivresse partagé…
dernière mise à jour : avril 2012