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Chère amour,
5 hommes, différents, deviennent anges asexués, puis 5 facettes trébuchantes d’un même individu.
5 hommes, différents, deviennent anges asexués, puis 5 facettes trébuchantes d’un même individu. La lettre chorégraphique Chère amour, servie par de grands interprètes, juxtapose une virtuosité toute masculine et une multiplication de qualités gestuelles subtiles et ténues. Cette pièce de 1996 est l’une des plus introspectives de Kelemenis.
“Ils sont 5 danseurs pour un quintette troublant qui rappelle que le corps du danseur est traversé par un courant tout autant masculin que féminin. (…) On se situe dans un univers de l’écriture, donc de la fiction où l’intime n’a pas renoncé à se dire. Mais c’est une pièce qui réactive une idée de la danse selon laquelle elle est un langage à part entière qui ne se traduit pas, n’illustre pas autre chose qu’elle-même et propose sa propre grammaire, orthographe et syntaxe.” Marie-Christine Vernay / LIbération
“La correspondance, dont la lecture rythme la pièce, entretient à dessein l’équivoque ; il est impossible de savoir avec certitude si l’interlocuteur est masculin ou féminin. Le chorégraphe se plait même à égarer le spectateur : les photos sur les panneaux roulants qui dessinent l’espace représentent une femme, lointaine, et d’autant plus troublante. C’est le vocabulaire chorégraphique qui est lui-même ambigu. Riche et volontiers sophistiquée, souvent virtuose, la danse est épurée dans de grands mouvements souvent ralentis à l’extrême, subissant des accélérations vigoureuses ; elle est burlesque, théâtralisée et presque naturaliste. Elle traduit parfaitement, dans sa structure même, l’impossibilité des certitudes.” Philippe Verrièle / Les saisons de la danse
La captation est réalisée par Charles Picq. Montage promotionnel.
Dernière mise à jour : Mars 2012