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Catherine Diverrès - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne

Chorégraphie
Année de réalisation
1996

Catherine Diverrès travaille sur les extrêmes et les contradictions. Gravité et tension font de ses pièces des oeuvres fortes et dérangeantes qui allient abstraction et théâtralité.

Danseuse  de l’ineffable, chorégraphe de l’intranquillité, Catherine Diverrès  travaille sur les extrêmes et les contradictions. Chez elle, la qualité  de la danse tient à une rare conscience du temps. Gravité et tension  font de ses pièces des oeuvres fortes et dérangeantes qui allient  abstraction et théâtralité.

Dès ses débuts avec Bernardo Montet, l’ex-directrice  du centre chorégraphique de Rennes (elle a depuis 2008 fondé sa propre compagnie) a créé sa « lande » : une écriture  incisive faite d’élans, de désirs et d’abandons, une conception du vide  qui donne à sa danse une dimension tellurique. Ses pièces, souvent  inspirées par des textes philosophiques, littéraires ou poétiques, sont   imprégnées d’un sentiment tragique de l’existence. Fruits s’inscrit  dans cette continuité. Pièce de guerre, elle se déroule sur un sol  carbonisé, avec une immense grille barrant le plateau. Dans cet espace  désertique, comme marqué de traces de bombardements, la chorégraphe  interroge la notion de territoire. Elle expose la danse à la cruauté du  monde, miroir où viennent se heurter les corps des interprètes lors de  séquences chorégraphiques portées par un souffle lyrique. 

Source : Irène Filiberti

Cette collection consacrée aux chorégraphes français contemporains se présente comme une série de rencontres autour d’une création. Ces portraits, qui alternent interviews et extraits de spectacles, proposent d’approcher la danse au travers de la pensée et des enjeux du corps, tout en rendant visible le lien qui existe entre réflexion et représentation. 

Au début des années 80, une nouvelle génération de chorégraphes est apparue sur la scène française. Investissant les théâtres avec une conception de la danse radicalement autre, ils ont su conquérir un public et inscrire leur travail et leurs idées dans le temps. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux dirigent un centre chorégraphique national ou une compagnie reconnue. Au gré de leur parcours ou dans leurs processus de travail, tous mènent un questionnement en prise sur le monde – qu’il se concentre sur le corps, l’écriture, les composantes de la danse (notamment l’espace et le temps) ou la relation aux autres formes artistiques.

Angelin Preljocaj – Centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence (1996) 

Catherine Diverrès – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (1996) 

Charles Cré-Ange, compagnie Cré-Ange (1997) 

Claude Brumachon – Centre chorégraphique national de Nantes (1998) 

Jean-Claude Gallotta – Centre chorégraphique national de Grenoble (1996) 

Josef Nadj – Centre chorégraphique national d’Orléans (1997) 

Mathilde Monnier – Centre chorégraphique national de Montpellier (1998) 

Odile Duboc – Centre chorégraphique national de Franche-Comté (1997) 

Philippe Decouflé, compagnie DCA (1998) 

Régine Chopinot – Centre chorégraphique national de La Rochelle/Poitou-Charentes (1998)

Chorégraphie
Année de réalisation
1996
Direction artistique / Conception
Jean-Michel Plouchard
Durée
26′
Production de l'œuvre vidéo
Injam production, Paris première / Participation : CNC, ministère de la Culture (DMD), ministère des Affaires étrangères
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