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Cadenza
La danse ciselée de Michel Kelemenis affronte ici la musique polymorphe et chargée d’action de Philippe Fénelon
La danse ciselée de Michel Kelemenis affronte ici la musique polymorphe et chargée d’action de Philippe Fénelon.
Danser Cadenza se vit comme un conflit ludique, un rapport de force où chaque initiative du danseur amenant variation dans le rapport entretenu avec l’écoulement toujours identique de la bande musicale enregistrée, l’oblige à une écoute affûtée, comme une mise en garde, permanente, à l’égard des multiples rendez-vous que le chorégraphe a dessinés pour ne jamais être redondant, et que le dialogue entre les deux expressions demeure toujours dialogue. De ce conflit se nourrit l’engagement de l’interprète qui choisit de jouer plutôt que de subir, pour ensuite se détendre, forcé de témoigner d’un état de solitude, en inventant sa dernière danse, la plus pudique.
Dernière mise à jour : Mars 2012