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Besame mucho
Des séquences agencées à la façon d’un kaléidoscope composent cet hommage au baiser de Frédéric Gies et Frédéric de Carlo. De quoi sont faits les baisers ? Quelle mémoire, quels rêves abritent-ils ?
Des séquences agencées à la façon d’un kaléidoscope composent cet hommage au baiser : un homme nu danse puis s’allonge, entouré de grappes de raisin, tel un Bacchus ; des images courent sur sa peau comme une caresse ; un corps chute et brise des miroirs ; un enfant tète le sein maternel… Suivant le rythme de la célèbre chanson, un lent mouvement de caméra filme le monde onirique de Frédéric Gies et Frédéric de Carlo.
De quoi sont faits les baisers ? Quelle mémoire, quels rêves abritent-ils ? semblent se demander les deux chorégraphes et interprètes. Au fil des tabeaux qui façonnent cette fresque insolite, le film se détourne des mots simples de la chanson pour réfléchir en termes d’identité à partir de la nudité, des sensations et des désirs les plus enfouis.
Source : Irène Filiberti