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Barry n'est pas complètement blanc
Compagnie Morphose
2015, 48mn05
Chorégraphe : Soraya Thomas
Danseurs : Mariyya Evrad, Orlando Rodriguez, Maeva Curco-llovera
Musique : Loan Livest
Lumière : Nicole Leonforte
Son : TH Desseaux (zone Océan Indien) – Johan Barruel (zone Europe)
Ressource mise à disposition par : Lalanbik, crdc
» Le corps, siège de nos émotions, peut se transformer, se rendre laid, se rendre beau, se rendre dur, se rendre doux…, il peut rendre visible l’invisible de nos états d’âmes.
La matière corps est une matière en mouvement avec le temps, rien ne se fige, tout se décale et se recale pour trouver cet équilibre instable. » – Soraya Thomas
Barry n’est pas complètement blanc est une réponse fantasmagorique dansée à l’idée reçue que la cellule familiale est régie par des rôles attribués à chacun en fonction du genre. Une des recherches s’est faite autour du mythe de Platon « l’androgyne ». D’après Platon, au commencement, il y avait trois espèces d’hommes : les femmes, les hommes et les androgynes. Comme ils étaient forts et trop audacieux pour les dieux, car ils voulaient atteindre les cieux, Zeus décida de les affaiblir en les scindant en deux.
Après bien des oppositions imposées par la religion, la science par moment et la politique durant des siècles dans nos contrées occidentales, le retour à une notion de complémentarité et de respect de la différence par l’accès à l’égalité de droits civiques pour tous , semble être encore difficile. Une des directions de la pièce est d’exprimer la nécessité constante de l’être humain d’être en lien affectif avec l’autre, l’attachement des corps, au-delà de son genre par la structuration d’un mouvement en succession puis en relais entre les interprètes.
Source : Morphose