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Barroco
Conception et danse Dominique Duszynski, Ennio SammarcoCréation et interprétation musicale Josselin Varengo
BARROCO : mot portugais, utilisé en joaillerie pour indiquer une perle irrégulière. A l’origine du mot « baroque », courant artistique et littéraire du XVIIe siècle, étrange esthétique de l’exubérance en réaction au dépouillement et à la rigueur luthérienne.Barroco naît d’abord de la volonté de Dominique Duszynski et Ennio Sammarco de s’offrir la possibilité d’une rencontre artistique. Deux interprètes aux parcours totalement distincts qui pourtant n’ont pas cessé de se croiser. Deux auteurs chorégraphiques qui poursuivent normalement leur recherche artistique sur des voies différentes.Ensemble, ils choisissent comme point de départ certaines compositions de Dave Brubeck. Pour leur rythmique impaire, au caractère répétitif, obstiné et ce sens du swing, de la légèreté, de la rondeur et de l’insouciance. Barroco explore le principe de liberté au cœur d’un cadre extrêmement structuré.Avec la précieuse complicité de Josselin Varengo, musicien de la scène lyonnaise et familier des projets des Woo, cette référence musicale si familière est perturbée, détournée. Il en extrait d’autres perspectives sonores qui affectent les deux corps dansants. C’est un dialogue à trois : chacun suscite, auprès des deux autres protagonistes, de nouvelles réponses sonores et chorégraphiques, joue de son apparition et de sa disparition.Forme triangulaire qui n’exclut pas la singularité et la figure du double, où l’affirmation de soi côtoie la disponibilité à l’autre, Barroco est une étrange création. L’élégante nonchalance et l’extrême rigueur du geste s’accordent en un même souffle, jubilatoire et libertaire, nécessaire.Source : Association Woo
Générique
Conception et danse Dominique Duszynski et Ennio SammarcoCréation et interprétation musicale Josselin Varengo Production Association wooRemerciements Summer Studio’s Brussels et DCJ Werkplaatsen, Bruxelles ; I.U.F.M., Lyon , Le Croiseur, Lyon ; CND Rhône-Alpes.Réalisation vidéo : Charles PicqProduction : Maison de la Danse
Mise à jour : août 2011
D’abord couvent des Ursulines, dédié à l’éducation des jeunes filles pauvres de la ville, puis prison de femmes et enfin caserne, l’histoire de l’Agora, cité internationale de la danse commence lorsque, en 1990, Georges Frêche, alors maire de la Ville de Montpellier, accède au désir de Dominique Bagouet d’établir le Centre chorégraphique dans cet ancien bâtiment du centre-ville. Depuis 1986, Montpellier Danse y montait déjà une scène et des gradins pour les spectacles invités au festival, au cœur de la rotonde, alors appelée Cour des Ursulines, devenue aujourd’hui le Théâtre de l’Agora. C’est en 1994 que la restauration d’une première partie du bâtiment est achevée pour y accueillir le Centre chorégraphique national de Montpellier, aujourd’hui dirigé par Mathilde Monnier. En 2001, Montpellier Danse établit ses bureaux dans une autre aile de l’édifice. Finalement, c’est en 2010 que l’Agora, cité internationale de la danse voit le jour. La dernière tranche de travaux, financée essentiellement par la Communauté d’Agglomération de Montpellier, a permis la restauration complète du bâtiment aujourd’hui entièrement consacré à la danse grâce à deux studios de répétition, les studios Maurice-Fleuret et Cunningham – le dernier pouvant également accueillir le public -, un théâtre de plein air totalement restauré et la Salle Béjart – ancienne chapelle permettant l’organisation de conférences, de séances de cinéma, de performances… L’Agora, cité internationale de la danse réunit ainsi tous les aspects du travail chorégraphique : la création, la diffusion, l’accueil du public, l’accueil d’artistes en résidence… faisant de l’ensemble, un lieu unique en Europe.