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Amoveo, Les Sylphides, Le spectre de la rose
Documentaire sur deux oeuvres classique du Ballet Russe, chorégraphiés ici par Benjamin Millepied : Les Sylphides et Le spectre de la rose ainsi qu’un de ses spectacles « Amoveo », créé pour l’Opéra de Paris en 2006 et repris par le Ballet de Genève.
AMOVEO / création 2006 – reprise 2012
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra de Paris en 2006 et repris par le Ballet du Grand Théâtre en 2012.
LE SPECTRE DE LA ROSE / Création 2011
Le Spectre de la rose est l’une des plus célèbres créations des Ballets russes de Diaghilev. Elle s’inspire d’un poème de Théophile Gautier de 1837. La chorégraphie originale pour les Ballets russes fut réalisée par Michel Fokine, la scénographie et les costumes par Léon Bakst, et fut créée à l’Opéra de Monte-Carlo à Monaco le 19 avril 1911. La version originale, pour deux danseurs, est une courte pièce d’une dizaine de minutes, qui développe, à partir du poème de Gautier, le canevas suivant : une jeune fille rentre de son premier bal, avec une rose qu’on lui a offerte à la main. Dans sa chambre, elle s’endort et rêve qu’elle danse avec l’esprit de la rose, sous la forme d’un beau jeune homme. Le rêve se termine lorsqu’après avoir valsé avec la jeune fille, le Spectre de la rose s’échappe en sautant par la fenêtre. La jeune fille reprend ses esprits, puis se rendort.
LES SYLPHIDES / création 2011
Les Sylphides est une pièce courte qui ne raconte aucune histoire en particulier. La première version fut réalisée par Michel Fokine quelques années avant la création des Ballets russes. En 1906, Fokine avait découvert par hasard dans une boutique de musique de Saint-Pétersbourg une suite d’œuvres pour piano de Frédéric Chopin, dans un arrangement pour orchestre du compositeur Alexander Glazunov intitulé Chopiniana. Fokine en fit un ballet sous le même titre pour un gala de bienfaisance au bénéfice d’une association pour l’enfance maltraitée. Ce premier ballet (1907), aux costumes vivement colorés, avec beaucoup de danses d’allure folklorique (polka, mazurka, tarentelle) eut un grand succès. La partition connut plusieurs transformations l’année suivante. Fokine en élimina les danses folkloriques et choisit d’autres pièces « dansantes » très connues de Chopin (Nocturne, Prélude, Valse, Grande Valse Brillante) pour accentuer le caractère romantique de la pièce.
Source : Maison de la Danse de Lyon