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Absentia
Solo
Fascinée par le thème de l’inspiration, la danseuse Daniela Lucà fait appel en 2010 à quatre artistes (deux metteurs en scène et deux chorégraphes, deux hommes et deux femmes) et leur offre une page blanche, son corps « neutre » d’interprète caméléon, pour créer quatre tableaux autour du thème de la « Muse », médiatrice entre le divin et l’artiste.
Pour ce quatrième volet du projet « Pagina bianca », elle fait appel à Karine Ponties, qui pour chorégraphier s’inspire de Daniela elle-même.
Extrait de la note d’intention
J’ai vraiment essayé de choisir une muse, mais voilà… pour être sincère mon choix n’arrive pas à s’arrêter sur une muse spécifique, parce que souvent ces muses, ces femmes ont dû échapper au regard de l’artiste pour pouvoir devenir quelqu’un.
A proximité de ces artistes, elles ont été « absorbées ». Donc elles font partie de l’ombre, du secret, elles sont une sorte de béquille et toujours amantes. Une forte présence frappée d’absence… En réalité nous savons bien peu de choses de ces personnages; ils sont entourés de rêve et de mystère.