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A posteriori
Enregistré au CND à Pantin le 1er décembre 2006
Georges Appaix, qui égrène les titres de ses spectacles en suivant les lettres de l’alphabet, aujourd’hui rendu à la lettre P, fait une entorse à son système autant qu’un pied de nez à la mémoire en y associant la lettre A. Il signe ainsi, au sein d’un même spectacle, un aller-retour entre passé et présent appliquant littéralement l’expression latine (A posteriori : en partant de ce qui vient après).
A comme « Antiquités », pièce fondatrice de la compagnie La Liseuse, que l’on retrouve plus de vingt ans après sa création, telle surgie de la mémoire, par bribes. Forte de son inimitable marque de fabrique, la scansion des vers d’Homère par les danseurs, la blancheur, la densité, les lignes et les rythmes rigoureux et complexes, « Antiquités » se laisse envahir par le présent, coloré, vivant et ouvert. De la grande épopée d’Ulysse aux petites histoires des égarements de chacun, le spectacle nous fait voguer, dans une douce désorientation, entre hier et aujourd’hui. « A posteriori » se construit sur des allers-retours, au sein d’un même spectacle, entre parties nouvellement créées et extraits d’Antiquités. Ces extraits, remontés d’après la notation Laban, sont insérés au spectacle comme seraient des flash-back au cinéma.
« Ulysse semble subir son sort comme un marin subit les éléments naturels et n’avoir que peu de prise sur l’adversaire et pourtant, ces années perdues, le sont-elles vraiment ? »
Georges Appaix
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003967
Dernière mise à jour : mars 2010