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Né en 1918 à New York City, dans une famille juive émigrée de Russie,  Jerome Rabinowitz renonce à une carrière commerciale pour se tourner  vers la danse. Il étudie la danse classique et la modern dance,  apprend le piano et le violon et suit des cours de théâtre. Il débute  comme danseur en 1939 chez Gluck Sandor et Felia Sorel et participe à  quelques comédies musicales. En 1940, il entre au Ballet Theatre – le  futur ABT – que viennent de fonder Richard Pleasant et Lucia Chase, où  il interprète un répertoire varié, allant de Michel Fokine à Agnes de  Mille. Il y réalise en 1944 sa première chorégraphie, Fancy Free,  sur la musique de Leonard Bernstein, dont le succès immédiat le  conduira à Broadway et au cinéma. En 1948, il est engagé par George  Balanchine comme danseur au New York City Ballet, et en devient le  directeur artistique associé un an plus tard. Parallèlement, il  chorégraphie de nombreuses comédies musicales, notamment West Side Story (1957),  qui recevra dix Oscars dans sa version filmée (1962). En 1958, Jerome  Robbins fonde sa propre compagnie – les Ballets USA – et organise des  tournées en Europe. Durant cette période, il est invité à créer aussi  pour l’ABT, le Ballet Royal Suédois, le Ballet Royal du Danemark, le  Royal Ballet de Londres et le Joffrey Ballet. Puis il revient au New  York City Ballet et participe, en tant que maître de ballet et  chorégraphe associé, a tous les événements importants de la vie de la  compagnie, créant un répertoire d’une grande diversité et organisant  avec Balanchine les Festivals Stravinsky (1972, 1982), Ravel (1975) et  Tchaikovski (1981). A la mort de Balanchine, en 1983, Jerome Robbins  prend avec Peter Martins la codirection du New York City Ballet jusqu’en  juillet 1990, date à laquelle il abandonne ses responsabilités, tout en  restant l’un des chorégraphes permanents. Entre 1974 et 1996, Jerome  Robbins est venu à l’Opéra national de Paris régler l’entrée au  répertoire de douze de ses ballets. Depuis son décès, en juillet 1998,  d’autres pièces sont venues l’enrichir : Other Dances, The Cage, Opus 19/The Dreamer et The Golberg Variations.  Jerome Robbins a reçu plusieurs distinctions : le médaillon Handel de  la ville de New York (1976), le Kennedy Center Honors (1981) et la  médaille Nationale des Arts (1988).

Source : Opéra national de Paris

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