Numeridanse is available in English.
Would you like to switch language?

(1985-2024)

Née en 1985 à Soweto, township de Johannesburg, Dada Masilo, se forme essentiellement à la Dance Factory de Newton, le quartier culturel de Johannesburg, ainsi qu’à la National School of Art (Johannesburg) et au Jazzart Dance Theater du Cap. En 2005, elle intègre pour deux ans l’école PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) d’Anne Teresa de Keersmaeker à Bruxelles où elle découvre entre autres l’univers de Trisha Brown et de Pina Bausch, et crée « The World, My Butt and other big round things ».

De retour en Afrique du Sud, elle crée « Love and other four letter words » en 2008, évocation de la pandémie du Sida, et oriente son travail vers la relecture de ballets classiques (« Roméo et Juliette » en 2008, « Carmen » en 2009), dont elle s’approprie les codes qu’elle travestit, les mélangeant avec humour à d’autres esthétiques chorégraphiques. En 2011, elle reçoit le prix danse Standard Bank Young Award, l’une des récompenses sud-africaines les plus réputées, tandis que le quotidien sud-africain The Star distingue son travail « The Bitter end of Rosemary » en l’inscrivant à la liste des cent plus belles réussites de l’année : elle y interroge le personnage d’Ophélie tiré d’ « Hamlet », en donnant à la folie du personnage un caractère de grande vulnérabilité. Ce solo sera la première pièce de D. Masilo visible en France, au festival Anticodes de Brest en mars et au festival Fragile Danse au Théâtre des Bouffes du Nord en novembre 2011. Invité lors de la Biennale de la danse de Lyon en 2012, elle y donne « Swan Lake » largement diffisé sur le territoire français en 2013 et en 2014.

Programmés dans tous les festivals d’Afrique du Sud, notamment au réputé festival Dance Umbrella, les spectacles de Dada Masilo tournent ainsi en Tanzanie, au Mali, au Mexique, en Israël, et en Europe (Belgique, Hollande, Italie, France… ) et rencontrent un succès tant public que critique.

Elle collabore avec de nombreuses personnalités de la scène artistique sud-africaine. Ainsi, en 2013, elle co-signe « Refuse the hour » avec le plasticien et metteur en scène William Kentridge, commande et danse « In creation » au chorégraphe Gregory Maqoma dans le cadre du Sujet à vif à Avignon, ou encore « Deep night » avec P. J. Sabaggha et son collectif The Forgotten Angle. Elle forme également de jeunes danseurs et anime régulièrement des ateliers aux Etats-Unis.

Ajouter à la playlist