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Quarante  années de création n’ont en rien émoussé l’énergie de ce chorégraphe  lyonnais né en 1946. Cofondateur de la Maison de la Danse, il développe  un important parcours d’auteur tout en s’attachant à diffuser l’art et  la danse dans la Cité tel un ferment et ciment de la vie sociale.

C’est en 1973, à New York, qu’il découvre deux maîtres incontournables de la danse : Margaret Craske et Merce Cunningham. C’est dans ce cadre qu’il entame en 1975 son cycle de création à la Dance Gallery de New York avec Premièrement.

De retour dans sa ville natale, il fonde en 1977 sa Compagnie  ainsi que l’École de formation professionnelle. Cette double naissance  témoigne de la liaison incessante entre son travail de création et de  formation, spécificités qui ne fera que croître.

Depuis cette date il est l’auteur de près de 90 œuvres chorégraphiques. Retour en avant, Orlando Furioso, Hommage à Kandinsky, Which Side Story, Pour Giselle  sont aujourd’hui reconnues comme des pièces d’anthologie de la danse  contemporaine française. Puisant à la source de notre patrimoine  gestuel, il crée son propre langage privilégiant la forme chorégraphique  et le mouvement. Après une première période de compositions autour du  thème de la Variation (1977 – 1990), il entame un travail sur les racines et les liens entre nos origines et la pensée contemporaine (1990 – 2000). 

C’est  à partir de 2000 qu’il investit de nouveaux espaces entre arts et  sciences. Il collabore notamment avec Pascal Picq, paléoanthropologue au  Collège de France et l’astrophysicien Roland Bacon.

Ce  double travail liant l’implicite artistique et l’explicite  scientifique, donne lieu à de spectaculaires conférences dansées mettant  en scène le scientifique aux côtés des artistes, mais également à des  œuvres chorégraphiques ne gardant plus que les signes de cette recherche  commune entre arts et sciences.

Riche  de cette expérience, fort de ces potentiels artistiques et  scientifiques et d’un très beau Studio-Théâtre à Lyon “aux Échappées  Belles”, l’avenir de sa Compagnie semble radieux. 

Il explore le cœur du répertoire de la Compagnie avec Retour en avant  (1983) recréé en 2008 en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon à  laquelle elle donne son titre. Ce travail se poursuit avec Pour Giselle  (1982) que le chorégraphe revisite en 2011 dans le cadre d’une commande  de la Maison de la Danse. Les œuvres créées avec Roland Bacon et Pascal  Picq – 13 heures et des poussières…, Which side story –  font désormais partie intégrante du répertoire, leur succès se  confirmant de saison en saison. Ce projet original entre arts et  sciences donne lieu en 2012 à la création du “Pôle Arts Sciences  Société” et à la mise en en forme d’un “Comité Scientifique” constitué  de toutes les Universités de l’Académie de Lyon, ainsi que certaines  Grandes Écoles, au but de développer de réels “Investissements  d’Avenir”.

Ce  travail se développe aujourd’hui avec la “Composition Vivante”, entre  danse, design, tissus intelligents et technologies innovantes autour de  la lumière. La “Composition Vivante”® ou “l’Art du Danseur” est  explicitée et explorée dans le livre de Michel Hallet Eghayan, Lettres à Isadora, préfacé par le philosophe Jean-François Mattei, ouvrage prochainement publié. 2017  est résolument l’année de la célébration pour la Compagnie. Célébration  de 40 ans de création, d’éducation et de formation qui se concrétisent  par la nouvelle oeuvre du chorégraphe, Hourra !  Entre racines et avenir, l’espace est son domaine…

Source : Compagnie Hallet Eghayan

En savoir plus : www.halleteghayan.com

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