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Né le 19 janvier 1921 à Siguiri, en Guinée, Keïta Fodéba fut un homme politique, dramaturge, compositeur, chorégraphe, poète et écrivain engagé dans la dénonciation de l’arbitraire colonial, tel le massacre des soldats africains dits “tirailleurs sénégalais” à Thiaroye-sur-mer (Sénégal). Il mit au service de sa cause un style pédagogique et narratif qui, sous des formes anodines et avait la faculté de faire vivre aux autres les drames de l’Afrique coloniale, celle qu’il a vécue, en les leur exposant dans leur aspect le plus banalement humain. En 1948 à Paris (France), Keïta Fodéba fonde, avec le chanteur camerounais Albert Mouangué et le guitariste guinéen Kanté Facelli, l’Ensemble Fodéba-Facelli-Mouangué qui deviendra le Théâtre Africain de Keïta Fodéba en 1949, puis Les Ballets Africains de Keïta Fodéba en 1950, et Les Ballets Africains de la République de Guinée après l’indépendance du pays le 2 octobre 1958. Accusé de complot en 1969, avec son petit frère Bakary Keïta et bien d’autres personnalités, Keita Fodeba est arrêté et incarcéré au camp Boiro à Conakry, qu’il aurait lui-même contribué à créer. Soumis à la “diète noire” (privation d’eau et de nourriture), le co-auteur de l’hymne national de la Guinée, avec Jacques Cellier, est fusillé le 27 mai 1969…

Source : Afrisson.com

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