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Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes  sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour.

Jeanne Brouaye est une artiste française basée à Bruxelles.

Initiée au théâtre, à la danse et la musique depuis l’enfance, elle  suit des études de Lettres à la Sorbonne Nouvelle à Paris, puis elle  entre à l’ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et technique du  théâtre). A sa sortie elle intègre la troupe permanente du TNP de  Villeurbanne dirigé à ce moment-là par Christian Schiaretti, en  parallèle de quoi elle continue sa pratique de la danse.

Elle acquière une solide expérience du plateau, puis quitte la troupe  pour se relier à des approches plus transversales. Elle se forme aux  Etats Unis à la technique du View point, au yoga, à la danse contact et  développe une pratique du mouvement basé sur l’improvisation. Elle  participe à l’Ecole des Maîtres programme Européen avec la chorégraphe  argentine Constanza Macras.

Elle s’installe à Bruxelles dans la foulée, ce pas de côté lui permet  de se relier à d’autres familles artistiques. Elle assiste la  chorégraphe Olivia Grandville. En tant qu’interprète elle collabore avec  le collectif ildi eldi, le Groupenfonction-Arnaud Pirault, Robin  Renucci, la chorégraphe Agniezka Ryszckiewicz, l’AADN – pôle d’art  numérique dirigé par le vidéaste Pierre Amoudruz, et avec le  chorégraphe-metteur en scène Pietro Marullo.

En 2016, le besoin de faire la synthèse de toutes ses pratiques  l’emporte, elle entame alors une recherche sur le long court à  Boom’Structur | Pôle chorégraphique à Clermont-Ferrand.

Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes  sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après  jour.

Elle emprunte aux champs de l’architecture le geste d’inventer un  espace et se relie dans sa pratique aux constructions vernaculaires qui  ont été réalisés de part et d’autre dans le monde. Inspirée par ces  démarches, la chorégraphe convertit les usages en une forme poétique ; à  sa manière, elle conjugue l’acte d’observer ce qui nous entoure et le  sentiment intérieur pour faire surgir des territoires inconnus.

En 2020 elle crée le dytique J’épuiserai le blanc composé du solo Ce qu’il reste à faire et là où nous en sommes et le duo Foghorn. En 2021 elle met en place le projet Nos habitudes  destiné à des personnes qui ne sont pas du champ de l’art et qu’elle  qualifie d’enquête sensible sur la relation aux espaces qu’on habite.  Une première version est présentée sous la forme d’une installation  plastique et sonore aux Brigittines à Bruxelles dans le cadre du  festival T2B.

Elle présentera sa prochaine pièce A voix et à mains nues au CDCN  l’Atelier de Paris en juin 2022 dans le cadre du festival JUNE EVENTS.

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