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En 1993, Olivier Meyer crée le festival Suresnes Cités Danse. Né de la rencontre, en juillet 1991, avec Doug Elkins, jeune chorégraphe new-yorkais et hip hoper, le Festival est dédié aux danses urbaines et se veut laboratoire d’expérimentation et d’idées favorisant de nouvelles formes chorégraphiques. Au fil de ses éditions, Suresnes Cités Danse a donné ses lettres de noblesse à la danse hip hop et offert un rayonnement non seulement en France mais aussi à l’international à de nouvelles propositions chorégraphiques.
Dès ses débuts, le Festival a permis, dans un éloge du métissage, des créations hybrides, des rencontres inattendues entre le hip hop et d’autres langages chorégraphiques : danse contemporaine avec les chorégraphes José Montalvo et Dominique Hervieu, Pierre Rigal, Denis Plassard, Blanca Li, Laura Scozzi ou encore Robyn Orlin, Angelin Preljocaj ; danse classique avec Marie-Agnès Gillot, Jérémie Bélingart ; mais aussi tous les univers musicaux, du rock au jazz en passant par la musique baroque.
Olivier Meyer s’est attaché à accompagner et à faire émerger toute une génération de danseurs hip hop, de chorégraphes comme Mourad Merzouki, Farid Berki, Kader Attou, Mickaël Le Mer… Il les a fait venir sur la scène du Théâtre de Suresnes Jean Vilar, a rendu visible et accessible le meilleur de la danse des cités et a donné droit de cité à de nouvelles formes de danse.
Carolyn Occelli assure la direction du Théâtre depuis juillet 2022. Elle déploie son projet artistique avec une équipe permanente composée de 17 personnes auxquelles s’ajoutent des personnels intermittents et des vacataires.

33e EDITION DE SURESNES CITES DANSE

La 33ème édition de Suresnes Cités Danse est une déclaration d’amour, un « je vous aime » aux grands formats et aux métissages chorégraphiques, une ode au danser ensemble.

GRaNDeS TROuPeS

Comme un remède à la mélancolie et à la solitude, il est salvateur de voir se déployer les dix danseurs de Tendre colère de Christian et François Ben Aïm, les douze danseurs du Ballet de l’Opéra de Tunis dans le Carmen d’Abou Lagraa et les vingt-quatre danseurs du Ballet de Lorraine pour Static Shot de Maud Le Pladec et Malòn d’Ayelen Parolin.

COMPLICITé

Il est aussi rassérénant d’observer la folie douce des duos Bernard d’Allison Faye, Juste un moment de Christophe West et Gaël Grzeskowiak et Mon petit cœur imbécile d’Olivier Letellier et Valentine Nagata-Ramos, la force du trio de danseuses de Potomitan de Jade Lada et l’intensité du quatuor d’Agapé de Jérémy Alberge.

FLIRT

Pour se sortir d’une société régie par des codes et des préjugés, le Festival invite aux concubinages des disciplines : du break au jonglage (La Fabuleuse Histoire de BasarKus de Sylvère Lamotte), du cabaret à la danse contemporaine (REVUE de Sarah Adjou), du hip-hop au tango (Aesthetica de Patrice Meissirel) et de la house au swing (_GROUND de Diego « Odd Sweet » Dolciami).

TouS EN MOuVeMeNT

C’est avec douceur et une joie enfantine que Suresnes Cités Danse invite à danser, en bal (Giro di pista d’Ambra Senatore et Marc Lacourt, Bal swing), avec le battle SCD, à la salle des fêtes, en gymnase comme au théâtre.

Alors, on danse ?

Carolyn Occelli
Directrice du Théâtre de Suresnes Jean Vilar

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