Sylvie Guillem
Ses débuts à l’Opéra
En 1976, alors qu’elle effectue un stage à l’Opéra de Paris, elle est repérée par la directrice, Claude Bessy, qui lui fait intégrer l’école de l’Opéra. A seize ans, elle intègre le corps de ballet où elle est d’abord Coryphée (en 1982) puis Sujet (en 1983).
Cette même année, elle reçoit son premier prix, la médaille au Concours International de Ballet de Varna en Bulgarie.
L’année 1984 est celle de la consécration pour Sylvie Guillem. Tout d’abord nommée première danseuse le 24 décembre, elle ne garde son titre que cinq jours, puisqu’à l’issue de la représentation du 29 décembre du « Lac des Cygnes », elle est nommée Danseuse Etoile par Rudolf Noureev, alors directeur de la danse à l’Opéra.
Elle danse les rôles de nombreux ballet, dont « Don Quichotte » et « Romeo et Juliette », et part régulièrement en tournée en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
Sa carrière
En 1989, elle quitte l’Opéra de Paris pour le Royal Ballet de Londres, où on lui donne le titre de « Principal Guest Artist ». Elle se fait là-bas une réputation de jeune femme capricieuse qui lui vaut le surnom de Mademoiselle Non-Non. C’est à Londres qu’elle danse pour William Forsythe dans « Somewhat elevated » qui fera prendre à sa carrière une nouvelle direction, une ouverture vers la danse moderne et contemporaine.
Bien que principalement basée à Londres, Sylvie se produit dans d’autres ballets, aussi bien en Europe (l’Opéra de Berlin, la Scala de Milan, etc.) que dans le reste du monde (Tokyo Ballet, American Ballet Theater, etc.), où elle collaborera entre autre avec Maurice Béjart (« le Sacre du Printemps ») et Russel Mallifant (« Broken Fall »).
A partir de 1998, elle revient à l’Opéra de Paris comme Artiste Invitée et danse les rôles principaux de plusieurs grands ballets comme « le Lac des Cygnes » ou « Gisèle ».
De multiples récompenses
Outre sa nomination très jeune comme Danseuse Etoile, la carrière de Sylvie Guilleme est jalonnée de multiples récompenses reçues par la profession et de décorations remises par différents représentants de l’Etat.
Elle reçoit dès le début de sa carrière des récompenses pour son travail, le Prix Carpeaux de la meilleure jeune danseuse (1984) et le Prix Andersen de la Meilleure Danseuse (1988), ainsi que plusieurs autres grands prix de danse, le dernier qu’elle ait reçu datant de 2003. En France, elle a été couronnée, entre autre, par la Légion d’Honneur.
Mise à jour : Février 2016