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Macho Dancer
Aux Philippines, clubs et bars érotiques ont leur propre forme de danse : celle des macho dancers, qui se produisent à la fois pour des hommes et des femmes. Leurs performances s’appuient sur un vocabulaire et une physicalité spécifiques. Pour Macho Dancer, la danseuse et chorégraphe Eisa Jocson explore ce langage de séduction à motivation économique en utilisant les notions de masculinité comme capital corporel, et en propose une version qui transgresse les codes du genre. Seule en scène, elle recrée la tension musculaire et les ondulations compactes de cette danse au répertoire musical nostalgique des années 1980 et 1990. Créé en 2013, Macho Dancer s’inscrit dans une trilogie centrée sur l’érotisation du corps dansant et sa dimension socioéconomique, au cours de laquelle Eisa Jocson a également exploré la pole dance (Death of the Pole Dancer) et le travail d’hôtesses philippines dans des clubs japonais (Host).
Source : programme du CND