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Bells are ringing
Direction musicale et transcription Gérard Lecointe
« Bells Are Ringing est une fable sur la grande ville, sur le téléphone et sur la solitude. Une fable des années cinquante (déjà) imaginée par des jeunes gens, Betty Comden et Adolph Green, qui étaient en train, avec Bernstein et Stanley Donen, de bouleverser la comédie musicale. Ils s’emparaient de sujets ultra-contemporains pour réenchanter le quotidien.C’est une fable sur les relations virtuelles entre les habitants de New York qui sonne délicieusement « vintage » aujourd’hui, où nous utilisons tous les réseaux possibles (Internet, téléphone et applications Smartphones) pour nous rencontrer. Il est amusant de voir que la problématique est toujours la même: pour séduire, il faut construire un personnage imaginaire et ce personnage a peu de chance de passer l’épreuve de la réalité. Les rencontres réelles sont rares.
Bells Are Ringing est une œuvre optimiste qui confronte implacablement l’imaginaire à la réalité. Son prologue en donne le ton qui commence par la juxtaposition d’une publicité pour un service de secrétariat par téléphone (l’ancêtre de nos répondeurs) avec sa rangée de standardistes impeccables. L’instant d’après, on découvre le bureau crasseux où travaillent les trois seules employées dudit service de répondeur. L’écrivain de pièces à succès dont va tomber amoureuse (par téléphone) notre héroïne se révélera un artiste en pleine dépression.Pourquoi diable alors dire que c’est une œuvre optimiste ? Parce que l’imaginaire l’emporte grâce à une série de personnages marginaux : un dentiste compositeur, une diva enrhumée, un acteur au chômage, un flic au grand cœur, un escroc mélomane et au centre de tous, notre standardiste amoureuse. Grâce à sa générosité et à son enthousiasme, elle va réussir l’impossible, mettre les uns et les autres en relation et tisser un réseau de solidarité.Nos jeunes librettistes l’affirment dans leur préface : dans les grandes villes anonymes, les gens qui déploient cette force existent vraiment. Jule Styne, qui est un des grands stylistes de Broadway, sous cette ligne d’énergie positive, réussit à construire dans sa partition un savant contrepoint de mélancolie profonde. Il n’y a pas dans Bells Are Ringing d’optimisme béat. »
Source : Note d’intention de Jean Lacornerie
Les costumes et les décors ont été réalisés par les ateliers de l’Opéra de Saint-Étienne.
Une pièce créé par Jerome Robbins pour The Theater Guild, avec une chorégraphie de Jerome Robbins et Bob Fosse.
Direction musicale et transcription Gérard Lecointe
Musique : Jule Styne
Coiffure et maquillage : Nathy Polack
Créé par Jerome Robbins pour The Theater Guild, avec une chorégraphie de Jerome Robbins et Bob Fosse.
Présenté en accord avec TAMS-WITMARK MUSIC LIBRARY, INC.
Les Percussions Claviers de Lyon ont reçu pour ce projet l’aide de Delta Imprimerie, Rythmes et Sons et du Crédit Mutuel Sud-Est.