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Pour son troisième spectacle, Eugénie Rebetez se transforme en une femme de ménage, à l’inverse des divas dont elle emprunta les parures précédemment. « Cette fois-ci, explique-t-elle, les paillettes ont été proprement aspirées pour laisser place à ce qui reste une fois que les lumières se sont éteintes (…). Nettoyer, c’est aussi toucher, être en contact avec autre chose, prendre soin, et pour certain(e)s, nettoyer permet de gagner sa vie. »
Ici, le corps et le décor ne font plus qu’un, l’environnement fusionnant avec l’espace intérieur. De son corps-maison, de sa coquille, la danseuse crée des liens épidermiques et musicaux avec l’extérieur. Alternant intensité et légèreté, poésie et rire, quotidien et surréalisme, Eugénie Rebetez, en complicité avec le metteur en scène Martin Zimmermann, fait un drôle de ménage où chaos et ordre sont de mise. Après Gina et Encore, la performeuse dépoussière la scénographie dans un solo où le moi peut devenir un autre. Délicat et drôle.
Source : Maison de la Danse de Lyon