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Giselle

Chorégraphie
Réalisation
Collection
Année de réalisation
2018
Année de création
2017

Dada Masilo n’en finit pas de réinventer le répertoire classique. Après ses détonantes versions du Lac des cygnes ou de Carmen, la chorégraphe  surdouée de Johannesburg revisite cette fois Giselle, l’un des grands  ballets romantiques du XIXe siècle. Dans le livret d’origine, écrit par  Théophile Gautier, une jeune paysanne périt suite à la trahison de son  amant, aristocrate déguisé, mais revient d’entre les morts pour le  protéger de la colère vengeresse des Wilis, fantômes de femmes  abandonnées. Point de pardon chez Dada Masilo : auprès d’esprits  traditionnels africains, sa Giselle connaîtra le chagrin et la  vengeance, synonyme, ici, de libération. Percussions africaines et voix  viennent colorer la partition d’origine d’Adolphe Adam, revue par le  compositeur sud-africain Philip Miller. Une relecture ancrée dans le  temps présent, théâtrale et percutante.

Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon

Giselle, -« ballet-pantomime en deux  actes » créé à Paris le 28 juin 1841 à l’Académie royale de musique, et  salué dans l’histoire de la danse comme l’apothéose du ballet  romantique- pourrait bien nous sembler aujourd’hui être la plus ancienne  oeuvre chorégraphique du répertoire née de la convergence de multiples  sources créatrices.

Archétype du ballet romantique, Giselle  reprend le grand thème traditionnel de l’amour plus fort que la mort,  motif qui remonte au mythe d’Orphée et Eurydice pour atteindre son  apogée au milieu du XIXe siècle et tout au long des décennies suivantes  dans les drames musicaux de Richard Wagner.

De quoi s’agit-il ? Giselle, fille des  champs naïve et innocente, s’éprend d’un bel inconnu dont elle se croit  aimée en retour. Entourés de leurs amis, tous deux se réjouissent de cet  amour partagé, sous l’oeil jaloux du garde-chasse Hilarion qui soupire  lui-même pour Giselle.

Hilarion découvre qui est le bien-aimé de la  petite paysanne : un jeune noble du nom d’Albrecht. A l’occasion de la  visite du prince accompagné de sa suite pour une partie de campagne, les  deux rivaux s’affrontent, et la véritable identité d’Albrecht est  dévoilée. On apprend de surcroît qu’Albrecht est fiancé à Bathilde,  fille du prince. Giselle, d’une nature déjà des plus fragiles, en perd  la raison.
Elle s’empare de l’épée d’Albrecht pour s’en transpercer le sein avant de se lancer dans une danse mortelle.

L’acte II se déroule au bord d’un étang,  la nuit, dans la forêt. On aperçoit une tombe dont la croix porte  l’inscription « Giselle ». C’est le royaume de Myrtha, reine des Willis.  Myrtha est à la tête d’une armée de jeunes vierges mortes, dont les  spectres nocturnes attirent en ces lieux leurs fiancés infidèles jusqu’à  ce que mort s’ensuive. Hilarion lui-même, que Giselle a éconduit, est  attiré en cette heure de la nuit auprès du tombeau de la jeune fille  pour subir ce sort. Survient Albrecht qui vient se recueillir sur la  tombe de Giselle. Ayant appelé la défunte, Myrtha la contraint à prendre  Albrecht dans ses filets en dansant. (…) Au moment où il finit par  être à bout de force, une clochesonne la fin de l’heure des spectres.  Les Wilis doivent regagner leurs tombes. Giselle quitte Albrecht en  sachant qu’elle vient de lui sauver la vie.

Giselle rejoint ainsi ces personnages féminins si chers au romantisme, qui se sacrifient jusqu’à la folie pour leur bien-aimé.

Source : Horst Koegler (traduction Virginie Bauzou), livret ARTHAUS Musik

Chorégraphie
Réalisation
Collection
Année de réalisation
2018
Année de création
2017
Lumières
Suzette le Sueur
Musique originale
Philip Miller
Autre collaboration
William Kentridge (dessins)
Production de l'œuvre vidéo
Maison de la Danse de Lyon – Fabien Plasson, 2018
Production de l'œuvre chorégraphique
Production Dada Masilo/The Dance Factory. Coproduction Joyce Theater’s Stephen and Cathy Weinroth Fund for New Work, Hopkins Center- Dartmouth College, Biennale de la danse de Lyon 2018, Sadler’s Wells – Londres, La Bâtie / Festival de Genève
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