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Steppe
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« A travers une diffusion d’images vidéo, Carolyn Carlson nous introduit dans un univers métaphysique où le sacré et le profane interfèrent : la symbolique carlsonienne n’a jamais été aussi évidente, de même que sa filiation avec le magicien Alwin Nikolaïs.
Les séquences tournées dans les bois donnent un caractère écologique au spectacle : l’eau, les arbres, les petits chemins, la pierre qui roule harmonieusement et qui devient le symbole du réel et de l’imaginaire ; ceci dans une lumière nébuleuse proche d’un Fantin Latour et d’un Odilon Redon. L’échelle brandie dans l’espace par Larrio se profile dans l’infini pour générer les mystères de Carolyn Carlson croquant la pomme empoisonnée, Larrio jouant auprès d’elle le prince charmant, révèle les dons comiques de la « Divine ». Elle retrouve son aura poétique dans sa marche aérienne dans les bois, c’est l’image du Printemps de Botticelli. La danse moderne revisitée par Carolyn Carlson s’insère parfaitement dans cet univers surréaliste dédié à la fraternité, à l’amour pur. »
Source : Gilberte Cournand, journaliste et critique de danse (Texte issu de la feuille de salle du Théâtre de la Ville de Paris)