Retrospective : 1991 [EN]

À l’occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l’année 1991 et les productions de Mark Tompkins, Jean-Claude Gallotta, Jean-Marc Matos.

Retranscription du texte :

En 1991, it’s raining men sur la danse contemporaine. 

Les hommes sont légèrement en tête à la direction des CCN.
Homme/Femme : c’est plus une affaire de disparités que de parité. Et dans la danse plus une histoire de posture que d’identité.
Car qu’est-ce qu’un corps – féminin ou masculin – ? C’est l’objet d’un triptyque pour Mark Tompkins : Trahison Men, Women, Human.
Ici, il est question des clichés sur le corps de l’homme et du répertoire très masculin des portés, des pauses et des chutes. Le tout inspiré des travaux photographiques de Muybridge.
Et Gallotta interroge le genre, inspiré par Shakespeare, qui n’avait pas froid aux yeux quand il s’agissait de jouer avec les identités sexuelles.
Jusqu’à l’homo ex machina, par le bien nommé Jean Marc Matos, où l’on ne sait plus très bien la limite entre le corps de l’homme et celui du robot.
Pendant ce temps-là, Robocop fait sa tempête dans un désert en réponse à l’attaque du Koweit par Saddam et ses hommes.