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Altered Natives' Say Yes to Another Excess - TWERK
Depuis leur adolescence, Cecilia Bengolea et François Chaignaud fréquentent les discothèques et en font un lieu de pratique. De Londres à New York, ils parcourent les clubs de drum&bass, jungle, dubstep, reggae, bashement, house, voguing, hype comme centres de recherche anthropologique. Ils y découvrent et apprennent le dancehall jamaïcain, le krump, la house, le split & jump,… – des danses qui, au delà de leurs différences formelles et spirituelles, partagent un certain sens du jeu (avec la musique, et entre les principes techniques et les idéaux qui les déterminent).
Pour altered Natives’ Say Yes To Another Excess ⎯ TWERK, ils fraient un chemin vers une écriture singulière, impure, illuminée par le graphisme et l’organicité des danses dévorées au delà de la citation. Entourés d’Alex Mugler, Ana Pi et Elisa Yvelin, ils se donnent pour défi de faire confiance à la danse, à ses puissances expressives, fraternelles, poétiques, préconscientes et discursives.
Ce travail et ce jeu d’écriture s’accomplissent en lien étroit avec une investigation musicale autour du Grime. Musique électronique née dans l’est de Londres dans les années 2000, le Grime (« crasse » en français) combine, malaxe, et transforme des sons issus du dancehall, du hip hop et de la UK Garage. La férocité syncrétique de ce style, semblant suspendu entre deux vitesses contradictoires, entre l’abstraction des sons synthétiques et l’urgence charnelle des MC’s dialogue avec la multitude des influences qui ont inspiré les danses. C’est la première fois que des DJ’s de la scène Grime (Elijah et Skilliam du label Londonien Butterz) jouent dans un théâtre et collaborent avec des danseurs contemporains.
Mise à jour janvier 2018