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Lointain

Année de réalisation
2007
Année de création
2007

Lointain est une pièce surannée et contemplative.  L’un des axes d’étude est ici l’émotion musicale.  Comment créer une osmose entre la structure abstraite du projet chorégraphique et le « romantisme » de la partition musicale ?  La forme narrative de la musique sert de catalyseur, de provocation  émotive comme au cinéma : c’est l’oreille qui nous fait voir.  Jouant avec l’illusion théâtrale et l’apparente « pauvreté » de ses  matériaux, Lointain s’impose comme une pièce fovéale, où tous les  éléments sont unidirectionnels : sources lumineuses, diffusion sonore  mono, danse, costumes uniques.  Le choix de travailler sur l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde  de Wagner pour créer un duo homme-femme m’est apparu comme un pari :  Tristan et Isolde ne « consomment » pas leur amour. Ils sont dans le  flux vivant du devenir et de l’épanouissement organique, de la  révélation progressive. La structure musicale de l’opéra est étonnante ;  toute l’architecture est construite sur la recherche d’une note  qui ne  sera donnée à entendre qu’à la mort d’Isolde… Un projet abstrait qui  sous-tend l’œuvre ; là encore, un pari. Le travail corporel s’est fait à  partir de quarante positions prises par les interprètes dans l’espace  quotidien d’un appartement, puis ces positions sont décontextualisées et  réinventées dans un lieu vide ; mais la disposition de l’appartement  (son plan) est gardé, permettant de conserver un imaginaire spatial…  Puis il y a eu la mise en place d’une sorte de labyrinthe dans lequel se  déplacent les deux corps tout en gardant un espace très proche entre  les deux interprètes pour obtenir une « sympathie proximale » de la part  du spectateur.  Une sorte d’impossibilité de contact alors que les corps sont toujours au bord du frôlement.

Source : CCN de Caen en Normandie

Lointain est une pièce surannée et contemplative.
L’un des axes d’étude est ici l’émotion musicale.
Comment créer une osmose entre la structure abstraite du projet chorégraphique et le « romantisme » de la partition musicale ?
La forme narrative de la musique sert de catalyseur, de provocation  émotive comme au cinéma : c’est l’oreille qui nous fait voir.
Jouant avec l’illusion théâtrale et l’apparente « pauvreté » de ses  matériaux, Lointain s’impose comme une pièce fovéale, où tous les  éléments sont unidirectionnels : sources lumineuses, diffusion sonore  mono, danse, costumes uniques.
Le choix de travailler sur l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde  de Wagner pour créer un duo homme-femme m’est apparu comme un pari :  Tristan et Isolde ne « consomment » pas leur amour. Ils sont dans le  flux vivant du devenir et de l’épanouissement organique, de la  révélation progressive. La structure musicale de l’opéra est étonnante ;  toute l’architecture est construite sur la recherche d’une note  qui ne  sera donnée à entendre qu’à la mort d’Isolde… Un projet abstrait qui  sous-tend l’œuvre ; là encore, un pari. Le travail corporel s’est fait à  partir de quarante positions prises par les interprètes dans l’espace  quotidien d’un appartement, puis ces positions sont décontextualisées et  réinventées dans un lieu vide ; mais la disposition de l’appartement  (son plan) est gardé, permettant de conserver un imaginaire spatial…  Puis il y a eu la mise en place d’une sorte de labyrinthe dans lequel se  déplacent les deux corps tout en gardant un espace très proche entre  les deux interprètes pour obtenir une « sympathie proximale » de la part  du spectateur.
Une sorte d’impossibilité de contact alors que les corps sont toujours au bord du frôlement.

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2007
Année de création
2007
Assistance à la chorégraphie
Daphné Mauger
Durée
40 min
Lumières
Valérie Sigward
Musique
Richard Wagner Prologue de l’acte I et extraits de l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde, enregistrement de 1953 dirigé par Wilhem Furtwängler avec Kirsten Flagstad et Ludwig Suthaus (EMI Classics)
Interprétation
Mélanie Cholet, Max Fossati
Son
Félix Perdreau
Production de l'œuvre chorégraphique
Production déléguée centre chorégraphique national de Caen en Normandie Coproduction ensemble l’Abrupt, Forum du Blanc-Mesnil avec le soutien du Département de Seine-Saint-Denis
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