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Djembefola
1991 , 64′ , couleur , documentaire Conception : Pierre Marcault. Réalisation : Laurent Chevallier. Production : Rhéa films, La Sept, République de Guinée, Arcanal, National Geographic Society. Participation : ministère de la culture de la communication
Né en 1950 en Guinée, Mamady Keita, un des trois plus grands batteurs malinké, a été soliste durant 22 ans dans le célèbre ballet national Djoliba, fondé par Sékou Touré. Il vit aujourd’hui en Belgique. Après 26 ans d’absence, il rentre au village : exultation générale, fête et émotion. Un témoignage remarquable d’authenticité et d’intensité.
On plonge directement au coeur de l’Afrique, en Haute-Guinée, berceau de traditions multiséculaires. Notre « djembefola » (joueur de djembé) connaît la majeure partie des trois cents rythmes malinké et leur signification. Il est un des derniers à avoir été initié par la pratique villageoise, à la différence des percussionnistes formés dans les ballets. Harry Belafonte avait été subjugué par l’enfant (surnommé « Celui qui est né pour ça ») alors âgé de 7 ans et l’avait enrôlé dans son film « Africa dance ». Sur une idée de Pierre Marcault (spécialiste du djembé et ancien percussionniste de Jacques Higelin), ce documentaire a été tourné sur le vif. Rien de factice ni d’exotique dans ce film dont chaque scène est spontanée, y compris celle, cruciale, où le virtuose du djembé (tambour) retrouve sa famille.