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Danseuse et chorégraphe, Isabelle Schad a d’abord étudié le ballet à l’école John Cranko de Stuttgart. Après avoir travaillé dans divers ensembles classiques pendant six ans, elle s’est tournée vers des compagnies contemporaines, notamment Ultima Vez, dirigée par Wim Vandekeybus, à Bruxelles. À partir de 1999, elle a lancé ses propres projets. Son travail se concentre sur le corps et sa matérialité, sa processualité et sa connaissance, ainsi que sur la relation entre l’unité du corps, de l’esprit et de l’âme, la chorégraphie et la (re)présentation, et les questions de construction de la communauté et d’engagement politique. Elle a co-initié plusieurs collaborations dans sa recherche de nouvelles méthodes de recherche et de nouvelles possibilités de travail. En 2003, elle a fondé le réseau international d’artistes Good Work avec Bruno Pocheron et Ben Anderson. En 2010, elle a cofondé la Tanzhalle Wiesenburg, un lieu de recherche artistique, de création et de collaboration interdisciplinaire à Berlin Wedding. 

Elle y a initié les Open Practice Sessions, un format visant à partager ses recherches sur le mouvement avec la scène de la danse berlinoise et au-delà. Elle collabore également de manière continue avec l’artiste visuel Laurent Goldring, avec lequel elle a créé Unturtled #1 & 4 (2008), Der Bau (The Burrow, 2012/13), Personne (2021) et Collective Jumps (2014), ce dernier faisant désormais partie d’une trilogie avec Pieces and Elements (2016) et Refection (2019). Elle entretient un lien de longue date avec le théâtre HAU Hebbel am Ufer à Berlin en tant que lieu de performance. Ses œuvres ont été présentées lors de festivals internationaux, notamment ImPuls Tanz Wien, Tanz im August (Berlin), Montpellier Danse, International Arts Festival (Beijing) ou la Biennale de Venise en 2016, ainsi que dans des musées et des contextes d’art visuel.

Ses pièces ont souvent été sélectionnées pour la Tanzplattform Deutschland (plateforme de danse allemande) et elle a collaboré avec le Goethe Institut à de nombreuses reprises dans le monde entier. Elle pratique le shiatsu et l’aïkdo, enseigne régulièrement à TEAK Helsinki, DOCH (Stockholm), HfMDK (Francfort), HZT Berlin et ailleurs, dirige des ateliers dans le monde entier et s’engage sur la scène de la danse indépendante dans les Balkans. En 2019, Isabelle Schad a reçu le Deutscher Tanzpreis pour sa contribution artistique exceptionnelle à la danse contemporaine. Sa pièce Harvest (2021), une collaboration avec Theater o.N. et Offensive Tanz für junges Publikum, a été nominée pour le prix Ikarus 2022.

Source et en savoir plus : https://isabelle-schad.net/

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