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Giselle
Giselle, jeune villageoise s’éprend du prince Albrecht qui la séduit. Apprenant qu’il est toujours fiancé à une princesse, Giselle perd la raison et meurt…
Giselle, jeune villageoise s’éprend du prince Albrecht qui la séduit. Apprenant qu’il est toujours fiancé à une princesse, Giselle perd la raison et meurt. La Reine des Willis (les esprits des jeunes filles trahies) condamne le prince à danser jusqu’à la mort, mais l’esprit de Giselle s’interpose et lui sauve la vie. Giselle du Yacobson Ballet s’inscrit dans la tradition et conserve l’intensité dramatique, l’émotion et le style romantique originel de l’oeuvre. Créée en 1841, Giselle représente, selon l’expression de Serge Lifar : « l’apothéose du ballet romantique ». Le livret écrit par Théophile Gautier applique parfaitement le principe romantique du mélange des genres : pastorale dans un univers réaliste et prosaïque qui s’achève en tragédie pour l’acte I, domaine fantasmagorique et transfiguration fantastique du drame pour l’acte II. Ce livret oppose, dans un contraste d’abord social, la paysanne spontanée à la duchesse altière, puis, dans une antithèse morale et métaphysique, la vengeresse Myrtha à Giselle la rédemptrice ; on retrouve également dans ce ballet le thème infiniment romantique de la folie, qui s’oppose par nature au rationalisme des classiques et enfin celui de l’amour au-delà de la mort. L’alternance des tonalités de la musique vient renforcer l’efficacité dramatique de la narration. Giselle est considérée comme le ballet romantique le plus achevé parce qu’il concentre tous ces ingrédients intelligemment et sans que rien ne paraisse pesant ou indigeste.
Source : Programme Maison de la Danse – 2016