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Giselle ou le mensonge romantique
Maryse Delente met en scène les fantômes frénétiques du ballet Giselle et chorégraphie la danse en revenante. La lumière irréelle de Thierry Dubief accentue son effet d’évanescence en jouant sur des fumées poudrées.
Gisèle, écrit en 1841 par Théophile Gautier, est le premier ballet rassemblant en un seul personnage les deux éléments principaux du ballet romantique : le naturel et le surnaturel. Ce ballet est inspiré d’une des Orientales de Victor Hugo et de la légende des Willis, du poète allemand Heinrich Heine.
Malheur au jeune homme qui se trouve sur la route des Willis ! Elles l’entourent de leur désir frénétique et il doit danser avec elles jusqu’à la mort… Vêtues de leur robe de mariée, les Willis dansent comme des fées au clair de lune…
« De cette légende je ne retiens que le désir frénétique et l’immatérialité » souligne Maryse Delente qui revisite ce grand ballet et y développe une danse teintée d’expressionnisme, tantôt drôle tantôt tragique. Une danse de chair et de sang où poésie et émotion se rejoignent.
Source : CCN Roubaix