Francisco Ruiz de Infante
Artiste hors-format, il appartient à une génération dont la sensibilité est marquée par la rencontre et la confrontation des machines audiovisuelles avec les matériaux les plus simples, voire les plus quotidiens. Il jongle sans complexes entre la haute technologie et le bricolage d’urgence pour construire ses installations et ses films. Dans son oeuvre, il reconstruit la manière dont fonctionne la mémoire lorsqu’elle nourrit le présent : par saccades pleines d’erreurs d’information, ou comme un torrent d’images qui recommencent sans fin. Francisco questionne quelques états éphémères (présent/passé/futur), quelques espaces instables, quelques paradoxes (mammifères aquatiques/mauvaises graines), plusieurs dualités faussement ressemblantes (réel/imaginaire), plusieurs journaux télévisés (ou pas) et plusieurs complexes accélérateurs de l’inconscient… parmi lesquels, évidemment le corps.
Source: L’Est Pôle européen de création