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Nelisiwe Xaba est née et a grandi à Dube (Soweto). Formée à la Johannesburg Dance Foundation, elle débute sa carrière de danseuse à l’âge de vingt ans dans les années 90. En 1996, elle reçoit de nouveau une bourse d’étude et intègre la prestigieuse Ecole de Ballet et de Danse Contemporaine Rambert à Londres. Sous la direction de Ross Mckim, elle apprend différentes formes de ballets et de techniques de danse contemporaine.

En 1997, elle retourne en Afrique du Sud où elle rejoint la Compagnie Pact Dance. Elle travaillera ainsi avec plusieurs chorégraphes reconnus comme Robyn Orlin et enseigne à Johannesburg et à Bamako au Mali.

Travaillant au sein de divers projets multimédias et en collaboration avec des artistes visuels, des créateurs de mode, directeurs de théâtre et de télévision, poètes et musiciens, Nelisiwe Xaba collabore également avec des artistes visuels, notamment le plasticien Rodney Place pour le projet « Couch Dancing » (1998) au Market Theatre Gallery à Johannesburg et au Castle au Cap, et des metteurs en scène, notamment Sophie Loucachevsky dans « L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer » de Copi.

Les pièces qui fondent son travail, « Plasticization » (2005) et « They Look At Me & That’s All They Think » (2006), ont fait le tour du monde et ce, depuis plusieurs années. Inspirée du destin de la Venus Hottentote (Sara Baartman), cette dernière pièce, dont le titre à rallonge n’est pas sans évoquer ceux de R. Orlin, prolonge sa collaboration avec le plasticien et créateur de mode Carlo Gibson dit Strangelove. En 2008, elle travaille aux cotés de danseurs haïtiens sous la direction de Kettly Noël pour créer un duo intitulé « Correspondances »  qui tournera en Europe, Afrique et Amérique. En 2009, sa création « Black!…White? », produite par le Centre de développement chorégraphique (CDC) de Toulouse est présentée dans toute la France. La même année, elle crée « The Venus », combinant deux de ses solos, un plus ancien « They Look At Me » et une commande faite par le Musée du Quai Branly, « Sakhozi says non to the Venus », mise en scène par Toni Morkel.

En 2011, Nelisiwe Xaba devient l’une des artistes accueillie à la Galerie Goodman en Afrique du Sud. Nelisiwe a ensuite travaillé à la création d’une nouvelle pièce « Scars & Cigarettes » dans laquelle elle continue d’étudier les phénomènes de socialisation des hommes et des femmes. Elle se concentre particulièrement sur les différents rites de passage ou les rituels pratiqués exclusivement par des hommes. Elle débute ainsi une collaboration avec le réalisateur de films Mocke J. van Veuren, sur une musique de Nicholas Aphane, qu’elle poursuit avec la pièce suivante, « Uncles and Angels » (2013).

En 2013, Nelisiwe Xaba est sélectionnée pour présenter « The Venus in Venice » du 1er juin au 24 novembre 2013 à l’occasion de la 55ème biennale de Venise, au Pavillon Sud Africain.

Elle a remporté plusieurs prix aux Rencontres chorégraphiques internationales de l’Afrique et de l’Océan indien – Danse l’Afrique Danse (organisées à Paris, Carthage et Bamako par l’Institut français).

Plus d’informations

Annalisa Piccirillo, « Speaking with Nelisiwe Xaba : Re-dance a Body, Re-imagining a Continent », Anglistica, 2011, vol. 15, n° 1, p. 67-.77.
https://www.academia.edu/2898707/Speaking_with_Nelisiwe_Xaba

Zvomuya, Percy. « A perpetual revolution », Mail and Guardian, 26 février 2010

Mabandu, Percy, « Nelisiwe Xaba : Virgin Territory », http://www.citypress.co.za, 1er octobre 2013

Dernière mise à jour : février 2014

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