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Gerro, Minos and Him

Année de réalisation
2014
Année de création
2012

« Notre manière de travailler se base sur les conflits lors de la prise de décision, et sur la dynamique créée par le fait de dire oui à toutes propositions. Nous appelons cela anarchie-démocratie. » Simon Tanguy

Chorégraphie et danse : Aloun Marchal, Roger Sala Reyner, Simon Tanguy

Hyperactivité assumée, dans la tête et les jambes du chorégraphe Simon Tanguy, il y a de la danse infusée aux méthodes de Steve Paxton et Deborah Hay, du judo, du théâtre physique, du cirque, de la philosophie, de l’improvisation, 4 ans de School for New Dance Development à Amsterdam et l’énergie burlesque du clown.
Sur le plateau de Gerro, Minos and Him, Aloun Marchal, Roger Sala Reyner et Simon Tanguy, guiboles à l’air, il y a tout ça et un peu plus. Et ça tombe bien, à 3 les possibilités n’en sont que plus folles. Les corps peuvent tout faire ou presque, à commencer par passer sans prévenir d’un état à un autre. D’un espace imaginaire à un autre, avec retour brutal sur le plateau, laissé nu comme un ver. Ensemble ou pas, mais chacun dans son propre espace, chacun au centre, chacun dans son propre système, comme de lointains cousins d’un Cunningham shooté au burlesque au-delà du raisonnable.
« Le changement constant des espaces fictionnels est le cœur de la pièce. Cela met le public dans une confusion où il essaie de comprendre où est le danseur, comment il est arrivé là, qu’est-ce qui le fait bouger.» Règles du jeu ? Aucune et toutes à la fois. Pourvu qu’il y ait burlesque, légèreté, tension, frontalité et pourquoi pas danger. « Notre manière de travailler se base, d’une part, sur les conflits lors de la prise de décision, inhérents à toute collaboration, et d’autre part sur la dynamique créée par le fait de dire « oui » à toutes propositions faites en studio. Nous appelons cela « anarchie-démocratie ».» Sur le plateau le trio alterne cris, luttes, scènes d’amour kabuki, chants tribaux et même de la danse. Bref de l’état extrême. « C’est parce que chacun combat pour son propre intérêt que la collaboration a cette densité, et qu’une complicité authentique peut apparaître. » Même si les dés sont pipés. Dans le trio se cache le chorégraphe, qui en toute légèreté et petites cruautés ne se prive pas de le rappeler.

Réalisation
Année de réalisation
2014
Année de création
2012
Lumières
Pablo Fontdevila
Autre collaboration
Regard extérieur Katerina Bakatsaki, Benoît Lachambre, Igor Dobricic Photographie Laurent Paillier
Interprétation
Aloun Marchal, Roger Sala Reyner, Simon Tanguy
Production de l'œuvre vidéo
Maison de la Danse, Biennale de Lyon
Production de l'œuvre chorégraphique
Production Het Veem Theater, Amsterdam Coproduction Musée de la danse – CCNRB / Zeitraumexit Mannheim
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