À elle vide

La performance se concentre sur la création d’un vide entre deux personnages, deux animaux, deux figures, deux dessins.

Cette performance se concentre principalement sur la création d’un vide entre deux personnages. Deux animaux. Deux silhouettes. Deux dessins.Le premier, rouge, est un Coq. Le deuxième, blanc, est un Scorpion. Ces deux natures se retrouvent dans leurs expressions, leurs comportements, leurs mouvements.On dirait une référence vague, lointaine aux « dessins animés », aux « films d’animation ». Parfois, on peut même entendre des voix brisées, touchées par la souffrance. Ces voix peuvent-elles être des extraits de dessins animés enfouis dans notre mémoire ? Des cils noirs, extrêmement longs, soulignent les yeux sombres des deux créatures, le Coq et le Scorpion. Leur visage dévoile des regards mélancoliques et une fierté, étrange mais puissante, les enveloppe. Tout affleure légèrement, encore et toujours. Le mouvement du Coq est hautain : il surveille et observe l’espace comme s’il était le gardien d’un mystère. Le mouvement du Scorpion se rapproche de la tranquillité cérébrale, précise et confiante de celui qui reste à l’arrêt avant d’attaquer. Il y a une certaine élégance intangible, indescriptible et obscure. Le rouge du Coq, sa couleur devient son mouvement. Le blanc du Scorpion, son attente devient sa voix. Le noir du terrain de jeu devient le temps d’une relation vide. Peut-être que je me trouve face à une idée de dessin animé. Tout simplement.

Crédits

Conception Agata, Demetrio, Teodora Castellucci, Eugenio Resta


Avec Teodora Castellucci, Agata Castellucci


Chorégraphie, costumes Teodora Castellucci


Musique Demetrio Castellucci


Lumières Eugenio Resta

Arts plastiques Chiara Bocchini


Réalisation des costumes Gabriella Battistini, Carmen Castellucci


Production Dewey Dell


Merci à Valentina Guidi, Chiara Bartolini, Francesca Bartolini
special mention GD’A 06/07 
project participant Aerowaves 2008/The Place, London