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Final/ment/seule
Final/ment/seule s’inscrit dans une série d’actions, de performances et de spectacles intitulée « Femmeuses », dans laquelle la danseuse et chorégraphe Cécile Proust cherche à « interroger la place des femmes dans l’art et nos sociétés ».
femmeusesaction #19, final/ment/seule sera le prologue d’une postface, personnel et donc politique, drôle et pointu, féministe et sexuel, précis et documenté mais quelquefois flou et de mauvaise foi. Simili lesbienne couchant avec des hommes, Cécile Proust y fera feu de tout bois, elle sera seule mais très entourée et particulièrement par Jacques Hœpffner pour les dispositifs vidéos et sonores.
Entre l’autoportrait et le pamphlet, ce manifeste intime sera aussi le porte-parole d’autres voix. Ce sera lisse et soyeux mais quelquefois rugueux et rageur en pensant aux violences faites aux femmes et aux droits qui sont encore à prendre. Ce sera impatient et inachevé, vraiment inachevé tout en interrogeant les horizons d’attente et les conditions d’élaboration d’un tel projet. Ce sera singulier et donc universel.
Bref, un truc impossible.
LE PROJET FEMMEUSES
Pour ce solo, Cécile Proust met en scène les réminiscences du projet femmeuses depuis ses origines. C’est un moyen de déconstruction du rôle et de la notion d’auteur ainsi qu’une façon de reconnaître, comme l’a si bien dit Yvonne Rainer, «qu’elle sait que le contenu de ses pensées est entièrement composé de ce qu’elle a lu, entendu, dit et rêvé. Qu’elle sait que la pensée n’est pas quelque chose de privilégié, d’original, de créateur, et que l’expression cogito ergo sum est pour le moins impropre.»
Dernière mise à jour : juillet 2014