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Carnets de traversée, quais ouest
Dans une salle d’embarquement désaffectée du port autonome du Havre, un charleston résonne. Un petit groupe de personnages dégingandés en costumes 1900 s’agite puis se disperse, pour envahir et contaminer par la danse les espaces déserts du port.
Dans une salle d’embarquement désaffectée du port autonome du Havre, un charleston résonne. Un petit groupe de personnages dégingandés en costumes 1900 s’agite puis se disperse, pour envahir et contaminer par la danse les espaces déserts du port industriel à l’abandon. Un personnage, mi-ange mi-démon, perché sur les plus hautes grues, tient lieu de vigie.
L’image contrastée, charbonneuse et piquée, fait référence au film réaliste et s’attarde sur les actions disséminées d’une chorégraphie qui rejoue des images de départ et d’exil. Le son, conçu par Jean-Jacques Palix, insiste sur des textures acoustiques, mixe une profusion de rumeurs et dote ce court métrage d’une riche dramaturgie sonore.
Source : Patrick Bossatti