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Djai
Revêtus de salopettes, les danseurs du Jeune Ballet de France et ceux de l’école de danse traditionnelle thaïlandaise interprètent « Mimi », une chorégraphie de Daniel Larrieu, sur « Ménilmontant » et « Revoir Paris » chantées par Trenet.
Revêtus de salopettes, les danseurs du Jeune Ballet de France et ceux de l’école de danse traditionnelle thaïlandaise interprètent Mimi, une chorégraphie de Daniel Larrieu, sur Ménilmontant et Revoir Paris chantées par Trenet. Créé à Bangkok, le spectacle mêle les figures fluides et les portés enthousiastes propres au chorégraphe, à la retenue et à la complexité de la danse thaï.
Un point commun entre ces deux cultures, le coeur – Djai en thaï – qui donne son titre à ce documentaire et livre l’enjeu de la danse pour Daniel Larrieu : tisser d’infinis réseaux partant de l’intérieur du corps, de l’intimité du ressenti, vers l’espace ouvert, extérieur et chargé de symboles. Ce projet artistique a su prendre en compte les interdits (pas de danses mixtes) et conventions de la danse thaï traditionnelle (la verticalité, seule position autorisée), et créer un type de transmission à double sens entre danseurs français et asiatiques. Il est vrai que le parcours de Daniel Larrieu se singularise par son désir de rencontres. Entrecoupé de séquences dansées par le chorégraphe dans divers lieux de Bangkok, Djai garde la trace d’une belle aventure.
Source Fabienne Arvers