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Deep Night

Année de réalisation
2010

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La première représentation de « Deep Night » a lieu le 3 décembre 2009 au Newton Dance Factory (Johannesburg). La pièce s’inscrit dans le cadre des manifestations associées à la journée mondiale contre le sida instituée le 1er décembre. Axée autour des réalités du virus HIV et du sida, elle met en scène l’expérience du désir, de l’intimité et de la sexualité. A sa création, la compagnie restreint volontairement l’accès à la pièce au public âgé de plus de 16 ans, décision que la compagnie The Forgotten Angle-Theatre Collaborative (FATC) motive par « les ambiguïtés implicites au spectacle et à la performance qui pourraient être mal interprétées par le jeune public » [1].

Pour évoquer les vies touchées par la présence du virus HIV ou du sida dans la vie, le chorégraphe P. J. Sabbagha entremêle éléments audiovisuels, danse et théâtre, dans un décor typique de la vie nocturne de Johannesburg : « Une boîte de nuit en toile de fond, des éclairages découpés au cordeau, ambiance musicals de la grande époque, où viennent flamber, se dresser face à face, s’attirer et se jeter, couples, bande ou solitaires en mal d’amour. A cour et à jardin, des écrans où défilent les motifs abstraits d’une rue la nuit ou le plan séquence d’un fragment de ville animée des trajectoires aléatoires des passants. Ombres portées des danseurs, passant de la break-dance à de grands déplacements en rupture d’équilibre et à des duos vifs et tendres, comme autant de facettes que fait briller la nuit. En guise de leitmotiv perturbateur, un canon à air fait voler les jupes et vrille les tympans. Indice récurrent du quotidien, accessoire clé du plateau. » [2].

Dans « Deep Night », P. J. Sabbagha évoque la vie d’une jeunesse pleine de désirs et de fantaisie qui tourne à la tragédie. Dada Masilo qui incarne une jeune adolescente touchée par la maladie, interprète un solo remarqué par son intensité. Le chorégraphe de Johannesburg insiste sur la fulgurance de l’expérience de la maladie considérée d’un point de vue intime : « HIV and Aids are critical personal and social issues, which permeate all levels of our individual and common existence, whether we know it or not … This tiny, sophisticated virus permeates our minds, bodies and hearts, revealing the bleakest and most beautiful layers our humanity. »[3]

En 2010 et 2011, la pièce est programmée dans les festivals de danse au Mali, au Mozambique et à Madagascar. La pièce qui suivra, intitulée « One Night Stand », sera conçue en écho à «
Deep Night » : « There’s dialogue with “Deep Night”, but this one is not nightclubby at all. In our rehearsals we have spoken about how our lives are infected every day. About taking risks. How to transfer a thought. Infection doesn’t have to be biological, it can be conceptual. »[4]

[1] Adrienne Sichel, « Night and day », Tonight, 7 février 2012. http://www.iol.co.za/tonight/what-s-on/night-and-day-1.1229081#.UuE9zP1Eq-o : « Referring to the age restriction, which FATC has imposed on other pieces, [PJ] Sabbagha and [Tracey] Human are concerned about the implicit ambiguities in the performance and choreography which could be missed, or misconstrued, by young people. »
[2] Programme de Danse l’Afrique danse !, Bamako (Mali), pour « Deep Night », 2010.
[3] PJ. Sabbagha, cité dans « New focuses on Aids », www.joburg.org.za (site officiel de la ville de Johannesburg), 2009, http://www.joburg.org.za/index.php?option=com_content&view=article&id=4569&catid=211#ixzz2rEgNpCJJ
[4] PJ Sabbagha, cité par A. Sichel, « Night and day », Tonight, 7 février 2012. http://www.iol.co.za/tonight/what-s-on/night-and-day-1.1229081#.U3yCjS-NDV1

Extrait de programme (en anglais)

« « Deep night » is a multimedia contemporary dance theatre work inspired by the presence of HIV and AIDS in all our lives. The work was originally created and presented to mark and celebrate World Aids Day 2009. HIV and AIDS are critical personal and social issues which permeate all levels of our individual and communal existence whether we know it or not. This tiny sophisticated virus permeates our minds, bodies and hearts, revealing the bleakest and most beautiful layers of our humanity.

Set against the backdrop of a night club exterior the images and sequences unravel revealing our desperate desire to belong and be loved. The work draws its impulse from that very “witching time of night” when the line between reality and fantasy becomes blurred. That time when we are overwhelmed by our desires and when our bodies are all consuming.

Sometimes gentle, sometimes irreverent this challenging and provocative new work draws together bruising physicality and exciting imagery to weave together a dream like stream of consciousness on love, lust, longing and loneliness. »

Dernière mise à jour : mars 2014

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2010
Direction artistique / Conception
PJ Sabbagha
Direction artistique secondaire
Dada Masilo, Lulu Mlangeni, Ivan Teme et Songezo Mcillizeli
Lumières
Thabo Pule, PJ Sabbagha
Musique originale
Thabo Pule, PJ Sabbagha
Interprétation
Dada Masilo, Lulu Mlangeni, Ivan Teme et Songezo Mcillizeli
Production vidéo
Thabo Pule
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