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Josef Nadj - Centre chorégraphique national d'Orléans
Josef Nadj est un grand créateur d’image, il sait se faire conteur pour développer un monde poétique oscillant entre rêve et cauchemar, avec une prédilection pour l’humour et les situations absurdes.
Plasticien, chorégraphe ou metteur en scène, Josef Nadj est avant tout un grand créateur d’images. Riche des fables de son village natal de Voïvodine, aux confins de la Hongrie et de la Yougoslavie, il sait se faire conteur pour développer un monde poétique oscillant entre rêve et cauchemar, avec une prédilection pour l’humour et les situations absurdes.
Depuis Canard pékinois, sa première pièce créée en 1987, Josef Nadj met en scène des hommes étranges, vêtus de costumes et chapeaux noirs, et des femmes énigmatiques et évanescentes qui sont la proie de délires burlesques et de métamorphoses où les corps et les objets se confondent. A la recherche d’un langage de signes, le chorégraphe place le mystère de l’homme au centre de ses préoccupations. Il compare sa démarche à celle d’un artisan, vouée à la simplicité du geste et à l’ouvrage quotidien. Dans Les Commentaires d’Habacuc, il confronte son univers à l’écriture de Samuel Beckett. Sobriété des images et musicalité des gestes des interprètes qui glissent en silence sur des palissades en bois, rendent hommage à l’auteur de Fin de partie.
Source : Irène Filiberti