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Allers-Retours
Au Havre, dont la population est composée pour moitié d’immigrés, l’atelier de danse africaine de Cécile Raynal-Diarra témoigne de l’attrait des échanges culturels exprimés à travers l’expérience du mouvement.
Au Havre, dont la population est composée pour moitié d’immigrés, l’atelier de danse africaine de Cécile Raynal-Diarra trouve un écho particulier. Française, la jeune femme a longtemps vécu en Afrique et, dès son retour, a décidé de transmettre ce qu’elle y avait appris. Conçu en quatre temps, le film de Christian Zarifian témoigne de l’attrait des échanges culturels qui s’expriment à travers cette expérience du mouvement.
Allers-Retours est filmé dans un lieu unique : le studio de danse. Chaque mercredi, des élèves de différentes origines s’initient à la danse africaine accompagnées par le rythme des percussions jouées sur place. Ce cours est, comme souvent, exclusivement fréquenté par des femmes. Chaque étape du documentaire correspond à un moment particulier de l’atelier filmé en cours d’année. Au fil du temps, la caméra se fait oublier et laisse la parole aux élèves, qui font part de leurs propres motivations à suivre cet enseignement. Chacune livre ses impressions : rechercher un autre état, perdre le contrôle de son corps, être dans la musique ou danser pour les autres font partie des découvertes de la danse. Mais cet apprentissage montre aussi l’intérêt que chacun éprouve à questionner ses propres racines en se confrontant à une culture différente ou en cherchant à retrouver la sienne propre.
Source : Irène Filiberti