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TITANIC
Titanic est le deuxième volet d’une trilogie réalisée en collaboration avec le célèbre plasticien-vidéaste vénitien Fabrizio Plessi.
Frédéric Flamand et les danseurs du Ballet national de Marseille recréent ce spectacle emblématique présenté pour la première fois en 1992 à Charleroi, en hommage à l’une des figures mythiques de la révolution industrielle. Titanic est le deuxième volet d’une trilogie – La Chute d’Icare (1989), Titanic (1992), Ex-Machina (1994) – réalisée par Flamand en collaboration avec le célèbre plasticien-vidéaste vénitien Fabrizio Plessi.
D’après le plus célèbre naufrage du XXème siècle. Cent ans après. Mur de glace contre mur de métal, Frédéric Flamand une écriture dansée du choc.
Le TITANIC représente le triomphe de la technique : plus long que le plus haut gratte-ciel du Nouveau Monde, il est réputé insubmersible et symbolise la confiance absolue des hommes dans le progrès de la science, un monde parfait qui se berce d’illusions grandioses. Pourtant, ce magnifique paquebot tout neuf, miroir idéalisant de notre ordre social, par une froide nuit d’avril 1912, allait aborder un iceberg et s’engloutir dans les eaux glaciales de l’Atlantique Nord.
Métaphore de la fin d’une époque et de la naissance d’une autre, symbole de l’orgueil démesuré des hommes qui aboutit à un destin tragique et qui sous-estime la puissance de notre milieu naturel ? Signe avant-coureur de la fragilité de nos sociétés contemporaines ?
TITANIC se veut un poème frémissant, une chorégraphie effrénée, baroque, technologique, raffinée, à l’image de notre monde où les idéologies s’effritent pour faire place aux industries de l’information qui nous immergent dans un univers d’images et de reproduction d’images comme pour mieux nous « délivrer » du réel et de sa dimension tragique.
Source : BNM