Andrea Sitter
Artiste allemande, Andrea Sitter suit une formation en danse classique et contemporaine à l’Académie de Munich, et mène des études de violon et de théâtre. Sa formation en danse contemporaine s’effectue auprès d’Alwin Nikolais, Carolyn Carlson, Mathilde Monnier, Peter Goss, Jean-François Duroure, Dominique Mercy, Pina Bausch et François Verret. Interprète pour Joseph Russillo, Anne-Marie Reynaud, Odile Azagury, Dominique Boivin, Jean Gaudin et François Raffinot, Andrea Sitter manifeste un goût pour le travail collectif.
Elle a travaillé comme danseuse, chorégraphe et comédienne avec Jean-Louis Hourdin, Eugène Durif et Catherine Beau, Mehmet Ulusoy, Luc Ferrari et Jean-Marie Maddeddu. En 1995, le Festival Europäischen Wochen lui commande un solo sur Louis II de Bavière, « Un baiser pour le Roi », puis, en 1997, un autre solo consacré à la relation entre Frédéric Chopin et George Sand, « Un hiver à Majorque ».
En 2005, elle crée sa compagnie nommée Die Donau (Le Danube), en hommage au fleuve qui traverse sa ville natale. Andrea Sitter chorégraphie et danse des soli intenses et physiquement engagés. Son répertoire actuel en comporte six (dont trois petites formes) où ses propres textes ont une place importante et prennent source dans une personnalité particulière, fortement marquée par une double culture française et germanique : « La Reine s’ennuie », « U. I. A. R. (une intense action restructurante) », « Im Kopf », « Qu’un acte », « La Cinquième Position, une chronique dansée », « La Nébuleuse du chevreuil » (solo ou duo avec Guesch Patti).
En 2009-2010, Andrea Sitter s’attelle à trois autres créations : la pièce « Etcetera », une chronique sur l’Histoire de la danse, pour quatorze interprètes du Ballet de Lorraine, « Im Kopf » autour de la figure du solo dans la culture chorégraphique et « Rock’n roll suicide », une tragédie librement inspirée de la pièce de Jean Cocteau, « La Voix humaine ».