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Gates of Hell
De mouvements apeurés en courses désespérées, Fana Tshabalala danse avec les ténèbres. Le chorégraphe sud-africain, porté par une gestuelle poignante et engagée, transcende cette idée de découverte intérieure dans sa “Gates of Hell”, inspirée par des figures de la “Porte des Enfers” du sculpteur Auguste Rodin.
Le chorégraphe a été en résidence en France pour sa pièce « Gates of Hell » un duo présenté en février 2012 à Dance Umbrella puis au National Arts Festival à Grahamstown qui a ensuite donné lieu à un solo qu’il interprète lui-même.
Il y a, au-delà de toute limite, le goût de la découverte. Inlassablement, instinctivement, l’homme se dirige vers l’inconnu. Ce lieu, appréhendé et apprivoisé, permet de transformer l’humanité et de révolutionner l’être. Souvent, une âme ne se dévoile que dans un endroit où tout regard est aveugle et où toute langue est étrangère. La découverte de l’autre devient ainsi la quête de soi-même, entre errance et peur du vide, si près des portes de l’enfer…