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La nuit les chats le gris_Clubbing
Un regard sur le monde de la nuit, noir, blanc, technocolor… Julie Dossavi campe un morceau de boîte de nuit où s’ébattent quatre filles.
Un regard sur le monde de la nuit, noir, blanc, technocolor… Julie Dossavi campe un morceau de boîte de nuit où s’ébattent quatre filles. Shorts, hauts moulants et bottines, les clubbeuses s’exposent, chacune en solo, puis dans des danses à deux, à trois ou dans des ensembles. L’atmosphère s’échauffe, c’est parti pour la danse toute la nuit, et s’effiloche, chacun pour soi. La chorégraphie souligne l’organisation bien codifiée et les rituels d’un monde éphémère et superficiel. Le bar où l’on boit des verres et la cabine au miroir où l’on reprend des forces avant de revenir sur la piste. La musique donne les pulsations, une musique planante et entraînante, une musique sans fin avec des boucles, des appels, des contretemps. On sent la foule, les battements cardiaques, on se frôle, on se frotte, on se perd. Lunettes noires fashion. Rivalités. Lumières acidulées. Le plaisir de la fête est là, comme son envers. Un monde de plaisir, de déraison et d’insouciance. Un monde d’images, de lumières, d’exhibitions, d’apparences.
La culture des clubs et leur mythologie, le son, le strass, le sexe, l’alcool, la drague, les drogues. Une quête enivrante, libre, puissante, avec la sculpturale Julie Dossavi et sa danse urbaine métissée, qui explore le monde de la nuit. Influences contemporaines, hip hop et africaines pour un spectacle éminemment rassembleur.
Source : www.cie-juliedossavi.com
« Julie Dossavi apporte presque un regard sociologique sur le monde de la nuit, elle en décortique l’âme ». Laurence Rollet, La Filature de Mulhouse