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Donc
Par la confrontation de deux arts, la musique et la danse, c’est la recherche d’un enjeu à la fois humain et artistique qui est privilégiée.
Donc parle de l’intime là où le groupe n’est plus, du vécu de l’interprète lorsqu’il y a geste de création. La musique est le lien de la virtuosité, de l’expérience commune qui prend forme sur le plateau.
« J’ai envie de reconnaître et disséquer le matériau que l’on triture durant la gestation d’une création, celui qui est indispensable à la compréhension et à la maturité du danseur. Ce matériau qui donne naissance au spectacle, mais qui disparaît au final par choix, par nécessité.
Je voudrais me pencher sur le sentiment, l’engagement personnel de l’interprète durant cette période particulière de création, son pouvoir et sa capacité à s’emparer de la, ou des, questions posées, ensemble. Aller creuser ce qu’il traverse intimement, ce qu’il retient, ce qu’il construit parallèlement et pour le projet. Dans une précédente création, la problématique soulevée fut le rapport du geste à la musique, de la relation des danseurs aux musiciens.
Mon désir est aujourd’hui de vivre « l’après ». Quelles vibrations des sens, des corps perdurent ? Je propose à 4 danseurs et un violoniste de témoigner de l’absence, du silence, de l’écho qui les habitent. Ils chercheront chacun l’essence musicale, chorégraphique et humaine de leur rapport à la musique et à la danse. » (Sylvain Groud)
Source : Compagnie Sylvain Groud