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Né en 1953 à Marseille, smuciste section football, gaucher, il  découvre très tôt l’ennui, la rêverie et les voix de tierce des chansons  populaires italiennes.

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, il découvre  également au contact de Madeleine Chiche, Bernard Misrachi et d’Odile  Duboc, les mystères de l’improvisation et les joies difficiles du  travail sur le corps.
Il travaille parallèlement le saxophone qu’il renonce quelques années  plus tard à maîtriser, préférant écouter John Coltrane. Devient danseur  par effraction, puis chorégraphe sur le tas avec l’aide des danseurs.
En 1984, il fonde la compagnie La Liseuse, dont le nom évoquait avant  tout « La Liseuse sur fond noir » de Matisse qui est sur le mur du  bureau et dont les couleurs avait servi pour les costumes de la pièce  « Le Bel Été », et, aussi, la littérature.

Installée à Marseille depuis 1991 et à la Friche la Belle de Mai  depuis 1993, La Liseuse a produit une quarantaine de pièces de danse  contemporaine, allant du solo à la pièce pour une dizaine  d’interprètes.

Georges Appaix aime prendre la littérature au pied de la lettre, tout  en se jouant des arts plastiques. De A à Z, il égrène l’alphabet comme  le fil conducteur d’une danse musicale, donne du corps à la lettre,  explore la beauté du déséquilibre, la fragilité de la communication, et  s’amuse du sens, des sons et des mots.
En trente-cinq années de créations, il déroule son abécédaire chorégraphique de A comme Antiquités, pièce qui a fait sa réputation dès 1985, en passant par Gauche-Droite, Question de Goûts, Hypothèses Fragiles, M. Encore ! Immédiatement là tout de suite, Once Upon a time, Torgnoles, Vers un protocole de conversation ?, Basta ! jusqu’à XYZ ou comment parvenir à ses fins, son ultime création.

« Un pas final vers la liberté de laisser une œuvre à laquelle il  faut avoir goûté au moins une fois, sous peine de passer à côté des plus  délicieuses saveurs jamais sorties de nos cuisines chorégraphiques. »  Thomas Hahn

Source : La Liseuse

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