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La légende de Logwé
Les dix danseurs et cinq musiciens vont relater la légende de Logwé au travers de danses vigoureuses, d’acrobaties, de scènes de lutte, mais aussi du langage des masques, de la musique des tambours, de l’arc musical et surtout de ces étonnantes flûtes.
Les dix danseurs et cinq musiciens vont relater la légende de Logwé au travers de danses vigoureuses, d’acrobaties, de scènes de lutte, mais aussi du langage des masques, de la musique des tambours, de l’arc musical et surtout de ces étonnantes flûtes. Chaque année après les récoltes, dans le village de Toma et des environs, les filles par classe d’âge, s’activent pour engager les travaux de la saison morte. Le filage du coton est en première ligne et la tradition veut que cela se fasse de façon collective auprès des familles alliées et souvent à des dizaines et des dizaines de kilomètres du village. Un jour, Logwé, une jeune fille de 10 ans, entend ses aînés parler d’un projet de voyage pour le lendemain, au village voisin. Elle se propose de les accompagner mais les autres refusent en prétextant son jeune âge. Quand, au petit matin, Logwé constate leur absence, elle décide de suivre leurs traces à leur insu. Elle sort du village et s’enfonce dans la forêt et s’y égare ; elle ne réussit jamais à retrouver ni ses aînés, ni un quelconque village car elle avait été capturée par les génies de la brousse qui l’a gardèrent pendant trois ans. Alertés par sa disparition, les villageois organisèrent des battues incessantes qui restèrent infructueuses. Logwé restait introuvable. Ses parents se résignèrent à la considérer comme morte lorsqu’un soir de la troisième année de sa disparition, elle fit son apparition. Mais elle n’était pas seule ; elle était accompagnée par trois des génies qui lui avaient offert une tête de masque, un couteau et une flûte en guise de présent. Quand Logwé eu l’âge de se marier, elle emporta la flûte et le couteau dans sa belle famille, les chefs de terre, mais laissa à ses parents, les Ki, le masque.Et depuis, ces éléments sont devenus des symboles forts et des objets de culte des populations de Toma et des environs. Ces objets existent toujours et sont visibles auprès des familles gardiennes des traditions. Sources : Programme de salle Maison de la DanseGénériqueInterprétation Les danseurs de Logwé Réalisation vidéo Charles Picq date du document vidéo 1994 production Maison de la Danse Durée de l’œuvre 1h10