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Makan Gaoussou COULIBALY 

Danseur, interprète et artiste plasticien au parcours singulier. Makan Gaoussou Coulibaly est né à Hamdallaye, Bamako. Il aime la danse et commence à en pratiquer à l’âge de dix ans grâce à des initiatives d’animation culturelle dans la commune rurale de Kalaban-coro cercle de Kati région de Koulikoro. Plus tard, dans son adolescence, il s’intéresse à la danse hip-hop et crée un groupe de danse « BIKER CITY » qui remporte le premier prix au concours de danse hip-hop « CITY DANCE » en mars 2014 et qu’il change le nom après en « BAIKER K » 

A la fin de ses études fondamentales (équivalent du collège dans le système scolaire français), il intègre l’Institut National des Arts (INA) à, il y étudie les arts plastiques. Au conservatoire des arts et métiers multimédias Balla Fasseké KOUYATE de Bamako où il continue ses études, il obtiendra en 2020, selon la structuration académique de cet établissement, une licence en danse. 

Il décide alors de se tourner vers la danse contemporaine à la recherche de nouvelles écritures chorégraphiques. Il continue sa formation en danse contemporaine où il traverse des enseignements riches et des répertoires pluriels. 

Il participe à la biennale communale du Mali avec la commune V sous la direction de Karim TOGOLA avec l’assistance Bazoumana KOUYATE dit Tom en octobre 2016. 

Il a suivi également un atelier de formation en art plastique à la Direction Nationale de l’Action Culturelle du Mali en juillet 2017. 

Accompagner de son groupe BAIKER K, il participe 4 fois à la compétition internationale de danse urbaine « Couleur Vacance » organisé par l’Agence Ebony à Bobo Dioulasso (Burkina Faso) et à Bamako (Mali). 

Dans son parcours il est amené à danser dans des festivals tel que : le festival BAM de Tidiane Ndiaye en Novembre 2018 où il danse à la performance REMARQUE de Ladji KONE de la CIE Ciel K du Burkina Faso, et la SPEED BATTLE (une rixe de talents entre deux équipes de danseurs et musiciens de tous les horizons). Le festival FARI FONI WAATI en janvier 2019 où il danse avec son groupe après une semaine de laboratoire avec Ladji Koné et Soly et en janvier 2020 avec la CIE Dyptik de la France. 

Makan Gaoussou a participé à une série de cours avec Francis Viet et Mohamed Benfury à la Fondation Passerelle. C’est ainsi qu’il rencontre l’artiste chanteuse, auteure-compositrice- interprète et guitariste malienne Rokia Traore et commence à travailler avec elle. Elle menant la direction artistique lors d’ateliers pour la réalisation du projet « IL ETAIT UNE FOIS UNE ROSE DE FER », en hommage à Miriam Makéba, projet commandé par le théâtre du Chatelet à Paris. 

Tout en continuant à travailler avec Rokia Traore sur « …UNE ROSE DE FER », Makan Gaoussou entame des répétitions pour réaliser un solo de danse sur de la musique live. La pièce de danse contemporaine s’intitule « NE TAA ». Il veut porter, dans ce solo, une chorégraphie qui exalte le sens de l’effort et de l’engagement. Pour lui, à la base de toute 

  

acquisition honnête, qu’elle soit intellectuelle ou matérielle, il y a un niveau d’effort consenti proportionnel 

Actuellement assistant chorégraphe de Bazoumana KOUYATE dit TOM, ils créèrent une compagnie de danse dénommée DON DRON en abrégé (D.D) qui signifie danse seulement en collaboration avec d’autres danseurs chorégraphes (Carlos BECHO, Mohamed COULIBALY dit PAP, Madou DIABATE…). DON DRON a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des danseurs ; renforcer les statuts et les droits des artistes danseurs et chorégraphes ; renforcer l’entraide et la cohésion social, etc. 

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